Un temps de partage - Faire Église en ce temps de pandémie (24 octobre 2020)

 

Notes de la rencontre du 24 octobre 2020 sur Zoom

 

Y ont pris part : Lise Anglehart, Carine Mom, Carl Hétu, Marie-Suzanne Labelle, Steve Lela, Zuwena Walters Jean-Marie Anoh, Julie Cool, Rodhain Kasuba

 

Alors que le virus continue de circuler et que nous sommes en mi-confinement, comment nos communautés aident-elles les paroissiens à vivre leur foi? Comment se prennent-elles en main pour permettre la célébration de la foi? Comment s’engager et comment inviter les membres des communautés à s’engager? Comment nos communautés s’ajustent-elles dans ce contexte si particulier? Quelles sont les initiatives qui se développent dans les communautés? Comment les partager ? Telles sont, entre autres, les questions qui ont nourri les échangent entre les participants à cette rencontre. Le but était de s’écouter mutuellement, d’échanger et de réfléchir sur les manières d’être et de faire Église en ce temps de crise. Dans un premier temps, nous avons partagé sur ce qui se vit actuellement dans les communautés paroissiales, en particulier sur l’organisation des célébrations alors que le nombre de participants est réduit à 25 dans nos assemblées dominicales. Ensuite, nous avons partager les initiatives qui prennent jour dans les communauté. On a relevé également les défis que soulève ce temps de crise.

 

Certaines paroisses ont choisi d’annuler les messes dominicales tandis que d’autres se sont ajustées diversement.

 

Nous rendons grâce pour…

  • Les gens qui continuent de demander les sacrements, tels que le baptême de leurs enfants
  • L’église qui change ; le prise de conscience qu’il faut collaborer entre paroisses
  • Les gens qui continuent de prendre contact avec ceux qui sont isolés

Les besoins exprimés

Ce temps de crise sanitaire fait ressortir quelques besoins :

o   L’importance accordée à l’écoute surtout des personnes dans le besoin

o   Le besoin de se faire proche de ceux et celles qui vivent difficilement ce temps de crise

o   Le besoin d’être ensemble

o   Le besoin d’être attentifs aux personnes vulnérables : en particulier ceux qui ont des problèmes de santé mentale, ceux qui sont isolées…

Initiatives et créativités

S’il est vrai que cette crise porte au grand jour la fragilité de nos communautés chrétiennes (situation que nous connaissions déjà avant), elle sollicite cependant l’imagination et la créativité. Parmi les initiatives développée dans les milieux, on a mentionné :

v D’admirables gestes (individuels ou collectifs) de dévouement et de solidarité en faveur des personnes démunies, vivant seules ou malades.

v Il y a beaucoup d’initiatives individuelles / on manifeste le souhait de passer de l’individuel au collectif.

v Une conversion pastorale et missionnaire : une réelle prise de conscience que ce temps est un temps favorable à une conversion pastorale en profondeur

v Ce temps est favorable au temps de prière en famille avec les enfants adultes

v La diffusion des célébrations sur les réseaux sociaux

v Certaines célébrations (par exemple, ceux de l’abbé Henri Abéna) permettent aux gens de briser l’isolement.

« Dans deux paroisses de taille semblable, il y a une paroisse qui a fait l’effort de garder le lien pendant le confinement, et l’autre qui ne l’a pas fait.  La paroisse qui a garder le lien a vu ses nombres croître après le déconfinement.  L’autre a diminué.  Voilà l’importance de garder le lien avec les gens autour de nous! »

Quelques défis

Parmi les défis relevés, on peut citer :

§  Plusieurs personnes ne sont pas revenues à la Messe depuis le dé-confinement – certains ont peur, d’autres attendent le retour à la normale.

§  La Guignolée a été annulée cette année.  Comment subvenir aux besoins?

§  Certaines de nos missions auprès des pauvres souffrent de manque de bénévoles avec le retrait des personnes plus âgées.

§  Il y a une préoccupation pour ceux qui ont des problèmes de santé mentale.

Ce qu’on aimerait voir naître…

  • Il serait possible d’organiser des temps de prières collectifs – eg. Une heure où certains pourraient prier le chapelet dans l’église et d’autres pourraient prier à partir de chez eux
  • De la formation pour aider les gens à se joindre à une réunion/rencontre sur Zoom
  • Des célébrations diocésaines (virtuelle), avec temps de partage, pour redéfinir le sens de communauté plus large que la paroisse.
  • Puisque la Guignolée est annulé cette année, est-ce que le diocèse pourrait faire un appel spécial au grand publique pour venir en aide?

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