Notes de la rencontre du 17 octobre 2020 sur Zoom
Y ont pris part : Gérard Ruvunabagabo, Papy
Manengo, Pierre-Paul Périard, Marie-Suzanne Labelle, Véronique Sauvé, Sr.
Monique Beauchemin, Sr. Marcelline Woyo, Julie Cool, Pierre-Alain Giffard,
Rodhain Kasuba
Alors que le virus continue de circuler et que nous
sommes en mi-confinement, comment nos communautés aident-elles les paroissiens
à vivre leur foi? Comment se prennent-elles en main pour permettre la
célébration de la foi? Comment s’engager et comment inviter les membres des
communautés à s’engager? Comment nos communautés s’ajustent-elles dans ce
contexte si particulier? Quelles sont les initiatives qui se développent dans
les communautés? Comment les partager ? Telles sont, entre autres, les questions
qui ont nourri les échangent entre les participants à cette rencontre. Le but
était de s’écouter mutuellement, d’échanger et de réfléchir sur les manières
d’être et de faire Église en ce temps de crise. Dans un premier temps, nous
avons partagé sur ce qui se vit actuellement dans les communautés paroissiales,
en particulier sur l’organisation des célébrations alors que le nombre de
participants est réduit à 25 dans nos assemblées dominicales. Ensuite, nous
avons partager les initiatives qui prennent jour dans les communauté. On a
relevé également les défis que soulève ce temps de crise.
Certaines paroisses ont choisi d’annuler les messes
dominicales tandis que d’autres se sont ajustées de différentes façons.
Besoins exprimés
Ce temps de crise sanitaire
fait ressortir quelques besoins :
o L’importance accordée à l’écoute surtout des personnes dans le besoin
o Le besoin de se faire proche de ceux et celles qui vivent difficilement ce temps de crise
o Le besoin de devenir une « Église qui va vers », qui marche aux côtés des personnes vulnérables.
o Le besoin d’être ensemble
o Le besoin d’être et de se sentir soutenus, accompagnés
o Le besoin de formation, d’être formé pour être capable de rendre compte des raisons de notre foi et aussi de mieux accompagner ceux et celles qui en auraient besoin.
o Le besoin de mettre en commun nos efforts, nos initiatives, nos trouvailles, nos « bons coups »
o Le besoin d’être attentifs aux personnes vulnérables : en particulier celles qui ont perdu un emploi, celles qui ont peur d’en perdre, celles qui sont malades, les enfants…
o Le besoin d’être attentif non seulement aux réfugiés mais aussi aux personnes qui viennent d’arriver (les tout nouveaux arrivants).
S’il est vrai que cette crise porte au grand jour la
fragilité de nos communautés chrétiennes (situation que nous connaissions déjà
avant), elle sollicite cependant
l’imagination et la créativité.
Parmi les initiatives développées dans les milieux, on a mentionné :
v La diffusion des célébrations sur les réseaux sociaux.
v D’admirables gestes (individuels ou collectifs) de dévouement et de solidarité en faveur des personnes démunies, vivant seules ou malades.
v Dans une paroisse, on remarque surtout des initiatives individuelles / on manifeste le souhait de passer de l’individuel au collectif.
v Des rencontres de partage sur la parole de Dieu en petits groupes : de groupes accueillant les gens de différents âges, de différentes nationalités et conditions sociales. On exprime le désir de voir ces groupes se multiplier.
v Soutien informatique aux petites communautés chrétiennes de campagne, notamment sur le maniement de zoom
v Distribution de masques aux gens dans le besoin
v La constitution de banque de données avec numéro de téléphone et/ou adresses courriel des paroissiens; Mise sur pied d’une chaîne téléphonique visant à briser l’isolement.
v Visite des voisins et voisines pour prendre de leurs nouvelles et leur partager les initiatives qui peuvent les intéresser (tout est de l’ordre de la proposition).
v Une conversion pastorale et missionnaire : une réelle prise de conscience que ce temps est un temps favorable à une conversion pastorale en profondeur
v Ouverture de l’église pour la prière des paroissiens : prière personnelle, adoration, Rosaire, chapelet, etc.
v Appel téléphonique pour prendre les nouvelles des personnes dans une résidence : on se met à l’écoute des résidents. Quand la distanciation est possible, on favorise les rencontres en présentiel.
v On profite d’un espace comme le groupe Madeleine Delbrel pour partager autour de sa parole et sur notre vécu, et grandir dans la vie et dans la vie.
v On assure un accompagnement spirituel, même en virtuel
v On organise sur zoom des rencontres d’évangélisation qui touchent plusieurs personnes à travers plusieurs pays.
Quelques défis
Parmi
les défis relevés, on peut citer :
§ Le danger de l’épuisement / l’importance du partage de tâches
§ Le manque de formation (besoin d’être accompagné, soutenu)
§ L’importance de partager les initiatives ou, du moins, de les faire connaître
§ Défi financier : dans certains cas, des personnes engagent leurs ressources financières personnelles.
§ L’importance de ne pas travailler en vase clos, mais d’associer les autres communautés à nos initiatives
§ Associer les jeunes dans notre aventure missionnaire
Ce qu’on aimerait voir naître…
- Des
façons de répondre aux besoins des nouveaux arrivants qui sont davantage
isolés dans ce temps de pandémie
- Des
temps de présence virtuelle (eg. Sur Zoom) pour
jaser/échanger/s’écouter/prier ensemble
- De la
formation pour aider les gens à se joindre à une réunion/rencontre sur
Zoom
- Une
formation sur comment accompagner les gens dans le deuil
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