Bénédictions Bénie sois-tu, belle Sara Toi qui bravement, as soutenu Abraham dans votre mission au risque de ta propre vie au prix d'humiliations pesantes et répétées à chaque lune de ta stérilité. Bénie sois-tu, femme d'ici et d'aujourd'hui toi qui nommes Dieu à visage découvert et qui embellis d'espérance le quotidien inquiet de ceux que tu côtoies. Bénie sois-tu, sage Sara Toi qui as osé, au péril de ton couple l'originale maternité qui a donné à Abraham son premier fils, Ismaël. Bénie sois-tu, femme d'ici et d'aujourd'hui toi qui accueilles sans calcul les enfants et les petits enfants de ta famille éclatée, décomposée, recomposée. Bénie sois-tu, rieuse Sara tes éclats de rire ont donné le rythme aux battements du coeur du petit Isaac, votre fils premier-né de cette longue descendance promise par Dieu. Ta joie est une bénédiction pour toutes les femmes de la terre Bénie sois-...
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Affichage des articles du février, 2013
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Le sens du carême Toutes les religions du monde pratiquent le jeûne, l’aumône et la prière. Jésus lui-même y fait référence alors qu’il encourage ses disciples à les pratiquer en évitant d’en faire une source d’orgueil ou de gloire devant les autres (Mt 6). Il semble qu’au premier siècle, les juifs jeûnaient le lundi et le jeudi. Les premiers chrétiens adoptèrent ces pratiques d’une façon sérieuse, mais en changeant les jours : le mercredi et le vendredi. À Rome, on ajoutait aussi le samedi. Être chrétien, c’était sérieux ! Ça n’a pas pris beaucoup de temps pour que la préparation à la fête de Pâques s’accompagne d’une intensification de cette pratique : le jeûne passa de trois jours par semaine à six jours par semaine (on n’a jamais jeûné le dimanche dans l’Église, fête de la résurrection du Seigneur) pendant quarante jours, afin d’imiter le jeûne de Jésus au désert. Lorsqu’on organisa formellement le catéchuménat dans les années 300, ce jeûne de quarante jours s’e...
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À la rencontre de soi et de l’aAutre Un nouveau guide vient d’être publié par OCQ (Office de catéchèse du Québec) sur le dialogue pastoral. Ce guide, né d’une collaboration entre l’OCQ, l’Institut de pastorale des dominicains et le diocèse de Saint-Jérôme, vient donner des mains et des pieds au livre écrit par Sophie Tremblay sur le dialogue pastoral. Sophie a donné de nombreuses formations sur le dialogue pastoral dans différents diocèses, mais le constat était que rien n’avait vraiment changé dans les pratiques. Le dialogue pastoral demeure quelque chose de souhaitable, mais on ne sait pas comment le mettre en œuvre. Il faut dire que cette façon d’entrer en relation à l’autre pose de grands défis. Cela demande un lâcher-prise sur mes objectifs d’efficacité; cela demande du temps dans un monde où le temps est rare et précieux; cela exige une bonne dose de liberté intérieure personnelle pour favoriser aussi la liberté de l’autre; cela veut dire que parfois je suis dans l...