A time of Sharing - Being Church during the time of Covid (October 26, 2020)

 

Meeting notes: October 26, 2020

 

Participants: Mirella Bernier, Pauline Leduc, Gord, and Louise MacMillan, Anne Hampel, Diane Boisjoli, Frida Abaroa, Archbishop Paul-André Durocher, Julie Cool, Pierre-Alain Giffard

 

As the virus continues to circulate and we are in the middle of confinement, how do our communities help parishioners live out their faith? How do they celebrate? How do we get involved and invite community members to get involved? How do our communities adjust to this particular context? What initiatives are developing in communities? How can we share these initiatives? These are some of the questions that fuelled the exchanges between the participants of this meeting. The goal was to listen to each other, to exchange and reflect on the ways of being and doing Church in this time of crisis. First, we shared what is currently happening in the parish communities, in particular on the organization of the celebrations while the number of participants is reduced to 25 in our Sunday assemblies. Then we discussed the needs around us, and what we could do together to meet these needs...

 

Needs

This time of pandemic has brought to light these needs :

  • Isolation and loneliness, particularly among the elderly in CHSLD
  • People need to talk
  • Mental health needs
  • The needs of the homeless

Initiatives in our parishes

While it is true that this crisis brings to light the fragility of our Christian communities (a situation we already knew before), it nevertheless gives rise to creativity. Here are some examples of what people/communities are doing :

  • Some parishes have revamped their web sites to improve communication with their parishioners
  • Several parishes have used technology such as You-Tube or FB live to telecast Masses
  • One parish projects the Mass in the basement while it is being celebrated in the church.  Communion is then brought down to the people in the basement.
  • One parish has held its parish fundraising dinner differently this year – people ordered their meals and picked them up in a drive-through fashion.
  •  The Knights of Columbus are holding drive-through food drive
  • People are experimenting with on-line faith formation options such as a bible study available through Ascension Press and a marriage preparation program (Joy-filled Marriage).  They are considering extending an invitation to others in the parish to join them.
  • Some people are organizing biblical catechesis sessions (as proposed by Yves Guerette) with other parishioners, praying with the readings of the upcoming Sunday.
  • Parish-based Saint-Vincent-de-Paul group is keeping in regular phone contact with their “clients” and preparing care packages to deliver to them.
  • Some people send out daily reflections to an e-mail list.  These are appreciated.

Challenges

Some of our challenges :

§  Many people are not on-line, and thus have no contact with the community.  How can we keep in touch with them by phone? (There was discussion of privacy concerns regarding phone numbers, but the response was that if a small group of people was authorized to use the phone numbers of parishioners to reach out to them, there would be no problem)

§  It is difficult to visit people with the current restrictions (though it is possible, for humanitarian reasons, to visit the shut-ins – and to even bring communion to them.  Diocesan guidelines allow ministers to the shut-ins to bring communion to people, however this is limited to one person per day)

 Projects we would like to see…

  • Could we somehow communicate (phone/on-line platform/letters) with people in care homes (like CHSLD)? Could we pray for them as a community and let them know that we are praying for them? (Julie will contact Joanne Dugré to discuss this option)

·       The daily talks by Mgr Durocher in the spring were greatly appreciated. Could these be offered again?

·       Could we circulate helpful information to people who are suffering from loneliness (list of “how to ‘do’ being alone?”

  • Could we institute a ministry of taking communion to those who cannot come to Mass (following strict protocols, of course)?

Un temps de partage - Faire Église en ce temps de pandémie (24 octobre 2020)

 

Notes de la rencontre du 24 octobre 2020 sur Zoom

 

Y ont pris part : Lise Anglehart, Carine Mom, Carl Hétu, Marie-Suzanne Labelle, Steve Lela, Zuwena Walters Jean-Marie Anoh, Julie Cool, Rodhain Kasuba

 

Alors que le virus continue de circuler et que nous sommes en mi-confinement, comment nos communautés aident-elles les paroissiens à vivre leur foi? Comment se prennent-elles en main pour permettre la célébration de la foi? Comment s’engager et comment inviter les membres des communautés à s’engager? Comment nos communautés s’ajustent-elles dans ce contexte si particulier? Quelles sont les initiatives qui se développent dans les communautés? Comment les partager ? Telles sont, entre autres, les questions qui ont nourri les échangent entre les participants à cette rencontre. Le but était de s’écouter mutuellement, d’échanger et de réfléchir sur les manières d’être et de faire Église en ce temps de crise. Dans un premier temps, nous avons partagé sur ce qui se vit actuellement dans les communautés paroissiales, en particulier sur l’organisation des célébrations alors que le nombre de participants est réduit à 25 dans nos assemblées dominicales. Ensuite, nous avons partager les initiatives qui prennent jour dans les communauté. On a relevé également les défis que soulève ce temps de crise.

 

Certaines paroisses ont choisi d’annuler les messes dominicales tandis que d’autres se sont ajustées diversement.

 

Nous rendons grâce pour…

  • Les gens qui continuent de demander les sacrements, tels que le baptême de leurs enfants
  • L’église qui change ; le prise de conscience qu’il faut collaborer entre paroisses
  • Les gens qui continuent de prendre contact avec ceux qui sont isolés

Les besoins exprimés

Ce temps de crise sanitaire fait ressortir quelques besoins :

o   L’importance accordée à l’écoute surtout des personnes dans le besoin

o   Le besoin de se faire proche de ceux et celles qui vivent difficilement ce temps de crise

o   Le besoin d’être ensemble

o   Le besoin d’être attentifs aux personnes vulnérables : en particulier ceux qui ont des problèmes de santé mentale, ceux qui sont isolées…

Initiatives et créativités

S’il est vrai que cette crise porte au grand jour la fragilité de nos communautés chrétiennes (situation que nous connaissions déjà avant), elle sollicite cependant l’imagination et la créativité. Parmi les initiatives développée dans les milieux, on a mentionné :

v D’admirables gestes (individuels ou collectifs) de dévouement et de solidarité en faveur des personnes démunies, vivant seules ou malades.

v Il y a beaucoup d’initiatives individuelles / on manifeste le souhait de passer de l’individuel au collectif.

v Une conversion pastorale et missionnaire : une réelle prise de conscience que ce temps est un temps favorable à une conversion pastorale en profondeur

v Ce temps est favorable au temps de prière en famille avec les enfants adultes

v La diffusion des célébrations sur les réseaux sociaux

v Certaines célébrations (par exemple, ceux de l’abbé Henri Abéna) permettent aux gens de briser l’isolement.

« Dans deux paroisses de taille semblable, il y a une paroisse qui a fait l’effort de garder le lien pendant le confinement, et l’autre qui ne l’a pas fait.  La paroisse qui a garder le lien a vu ses nombres croître après le déconfinement.  L’autre a diminué.  Voilà l’importance de garder le lien avec les gens autour de nous! »

Quelques défis

Parmi les défis relevés, on peut citer :

§  Plusieurs personnes ne sont pas revenues à la Messe depuis le dé-confinement – certains ont peur, d’autres attendent le retour à la normale.

§  La Guignolée a été annulée cette année.  Comment subvenir aux besoins?

§  Certaines de nos missions auprès des pauvres souffrent de manque de bénévoles avec le retrait des personnes plus âgées.

§  Il y a une préoccupation pour ceux qui ont des problèmes de santé mentale.

Ce qu’on aimerait voir naître…

  • Il serait possible d’organiser des temps de prières collectifs – eg. Une heure où certains pourraient prier le chapelet dans l’église et d’autres pourraient prier à partir de chez eux
  • De la formation pour aider les gens à se joindre à une réunion/rencontre sur Zoom
  • Des célébrations diocésaines (virtuelle), avec temps de partage, pour redéfinir le sens de communauté plus large que la paroisse.
  • Puisque la Guignolée est annulé cette année, est-ce que le diocèse pourrait faire un appel spécial au grand publique pour venir en aide?

Un temps de partage - Faire Église en ce temps de pandémie (17 octobre 2020)

 

Notes de la rencontre du 17 octobre 2020 sur Zoom

 

Y ont pris part : Gérard Ruvunabagabo, Papy Manengo, Pierre-Paul Périard, Marie-Suzanne Labelle, Véronique Sauvé, Sr. Monique Beauchemin, Sr. Marcelline Woyo, Julie Cool, Pierre-Alain Giffard, Rodhain Kasuba

 

Alors que le virus continue de circuler et que nous sommes en mi-confinement, comment nos communautés aident-elles les paroissiens à vivre leur foi? Comment se prennent-elles en main pour permettre la célébration de la foi? Comment s’engager et comment inviter les membres des communautés à s’engager? Comment nos communautés s’ajustent-elles dans ce contexte si particulier? Quelles sont les initiatives qui se développent dans les communautés? Comment les partager ? Telles sont, entre autres, les questions qui ont nourri les échangent entre les participants à cette rencontre. Le but était de s’écouter mutuellement, d’échanger et de réfléchir sur les manières d’être et de faire Église en ce temps de crise. Dans un premier temps, nous avons partagé sur ce qui se vit actuellement dans les communautés paroissiales, en particulier sur l’organisation des célébrations alors que le nombre de participants est réduit à 25 dans nos assemblées dominicales. Ensuite, nous avons partager les initiatives qui prennent jour dans les communauté. On a relevé également les défis que soulève ce temps de crise.

 

Certaines paroisses ont choisi d’annuler les messes dominicales tandis que d’autres se sont ajustées de différentes façons.

 

Besoins exprimés

Ce temps de crise sanitaire fait ressortir quelques besoins :

o   L’importance accordée à l’écoute surtout des personnes dans le besoin

o   Le besoin de se faire proche de ceux et celles qui vivent difficilement ce temps de crise

o   Le besoin de devenir une « Église qui va vers », qui marche aux côtés des personnes vulnérables.

o   Le besoin d’être ensemble

o   Le besoin d’être et de se sentir soutenus, accompagnés

o   Le besoin de formation, d’être formé pour être capable de rendre compte des raisons de notre foi et aussi de mieux accompagner ceux et celles qui en auraient besoin.

o   Le besoin de mettre en commun nos efforts, nos initiatives, nos trouvailles, nos « bons coups »

o   Le besoin d’être attentifs aux personnes vulnérables : en particulier celles qui ont perdu un emploi, celles qui ont peur d’en perdre, celles qui sont malades, les enfants…

o   Le besoin d’être attentif non seulement aux réfugiés mais aussi aux personnes qui viennent d’arriver (les tout nouveaux arrivants).

 Initiatives et créativités

S’il est vrai que cette crise porte au grand jour la fragilité de nos communautés chrétiennes (situation que nous connaissions déjà avant), elle sollicite cependant l’imagination et la créativité. Parmi les initiatives développées dans les milieux, on a mentionné :

v La diffusion des célébrations sur les réseaux sociaux

v D’admirables gestes (individuels ou collectifs) de dévouement et de solidarité en faveur des personnes démunies, vivant seules ou malades.

v Dans une paroisse, on remarque surtout des initiatives individuelles / on manifeste le souhait de passer de l’individuel au collectif.

v Des rencontres de partage sur la parole de Dieu en petits groupes : de groupes accueillant les gens de différents âges, de différentes nationalités et conditions sociales. On exprime le désir de voir ces groupes se multiplier.

v Soutien informatique aux petites communautés chrétiennes de campagne, notamment sur le maniement de zoom

v Distribution de masques aux gens dans le besoin

v La constitution de banque de données avec numéro de téléphone et/ou adresses courriel des paroissiens; Mise sur pied d’une chaîne téléphonique visant à briser l’isolement.

v Visite des voisins et voisines pour prendre de leurs nouvelles et leur partager les initiatives qui peuvent les intéresser (tout est de l’ordre de la proposition).

v Une conversion pastorale et missionnaire : une réelle prise de conscience que ce temps est un temps favorable à une conversion pastorale en profondeur

v Ouverture de l’église pour la prière des paroissiens : prière personnelle, adoration, Rosaire, chapelet, etc.

v Appel téléphonique pour prendre les nouvelles des personnes dans une résidence : on se met à l’écoute des résidents. Quand la distanciation est possible, on favorise les rencontres en présentiel.

v On profite d’un espace comme le groupe Madeleine Delbrel pour partager autour de sa parole et sur notre vécu, et grandir dans la vie et dans la vie.

v On assure un accompagnement spirituel, même en virtuel

v On organise sur zoom des rencontres d’évangélisation qui touchent plusieurs personnes à travers plusieurs pays.

Quelques défis

Parmi les défis relevés, on peut citer :

§  Le danger de l’épuisement / l’importance du partage de tâches

§  Le manque de formation (besoin d’être accompagné, soutenu)

§  L’importance de partager les initiatives ou, du moins, de les faire connaître

§  Défi financier : dans certains cas, des personnes engagent leurs ressources financières personnelles.

§  L’importance de ne pas travailler en vase clos, mais d’associer les autres communautés à nos initiatives

§  Associer les jeunes dans notre aventure missionnaire

Ce qu’on aimerait voir naître…

  • Des façons de répondre aux besoins des nouveaux arrivants qui sont davantage isolés dans ce temps de pandémie
  • Des temps de présence virtuelle (eg. Sur Zoom) pour jaser/échanger/s’écouter/prier ensemble
  • De la formation pour aider les gens à se joindre à une réunion/rencontre sur Zoom
  • Une formation sur comment accompagner les gens dans le deuil

Repenser nos communautés chrétiennes en ce temps de crise sanitaire

Rencontre du 26 septembre 2020

 

Y ont participé : Carl Hétu, Ronald Beaulne, Gilles Lagacé, Pauline Leduc, Julie Cool, René Laprise, Pierre-Alain Giffard, Annie Assoua, René Laprise, Jérôme Doutriaux et Rodhain Kasuba.

 

Après que le gouvernement avait annoncé le passage de la région de l’Outaouais en zone orange, un groupe informel constitué de quelques diocésains et diocésaines avait cru bon de se réunir le samedi 26 septembre afin de réfléchir ensemble sur des pistes à envisager pour célébrer et vivre notre foi durant ce temps de crise sanitaire. On se rappellera qu’au plus fort de la crise, pendant le confinement au printemps dernier, plusieurs communautés paroissiales avaient simplement fermé boutique. Alors que les perspectives d’avenir sont incertaines, pour ne plus avoir à revivre une telle situation, il était important de mener une profonde réflexion. Le but de cette rencontre n’était pas de trouver une stratégie pour répondre au gouvernement. La rencontre était un espace de dialogue pour nous écouter, pour échanger et pour réfléchir ensemble. Nous avons pu échanger nos idées et envisager des pistes d’action qui peuvent être porteuses d’espérance et de vie pour nos communautés chrétiennes durant ce temps difficile.


1. Un constat a été fait : au plus fort du confinement, la plupart des communautés paroissiales ont manqué de ressources pour assurer un minimum de vie pastorale et missionnaire. Il faut dire que l’ampleur de la crise et son caractère brutal étaient telles que beaucoup n’avaient d’autres choix que de fermer et de congédier le personnel pastoral (prêtres, agentes et agents de pastorale). Cette situation a toutefois éclairé nos failles. 

2. Pour quelques paroisses, cependant, la crise de la covid-19 a été et est l’occasion de faire des très belles choses sur le plan pastoral et d’ouvrir de nouveaux chemins d’Évangile. 

3. Depuis le déconfinement, la plupart des paroisses ont repris leurs activités comme si rien ne s’était passé. Pouvons-nous vraiment poursuivre nos activités comme s’il ne s’était rien passé ? D’où l’importance d’une rencontre comme celle-ci pour réfléchir. Parmi les éléments qui sont ressortis, mentionnons :
  • L’importance et l’urgence, pour nos communautés chrétiennes, de se familiariser avec les médias sociaux comme outils pour la mission. Cependant, ne pas s’en servir uniquement pour les célébrations liturgiques. Les mettre également au service de l’animation d’autres dimensions de la vie chrétiennes : l’éducation à foi, l’engagement et le service des pauvres, et la fraternité. Des exemples concrets ont été mentionnés, notamment à St Aloysius, à St Matthieu et à Notre-Dame de l’Eau Vive (à faire connaître… qui méritent d’être partagés.
  • Se servir de ces outils non seulement comme canaux de la parole d’une personne (prêtre), mais les utiliser comme véritable espace de dialogue et d’échange entre les membres de la communauté.
  • Face à cette crise des paroisses ont développé de très belles ressources d’animation. Certaines parmi ces ressourcent encouragent les chrétiens et chrétiennes à se prendre en main et à animer eux-mêmes, en petits groupes virtuels, des échanges sur la parole de Dieu et des temps de prière.
  • En relation avec le point précédent, il est demandé au centre diocésain d’aider à identifier et à faire connaître sur le plan diocésain ces différentes initiatives et ressources développées par les communautés paroissiales. On suggère de se servir de l’infolettre comme instrument pour partager les ressources, informations entre paroisses.
  • Cette crise sanitaire révèle une fracture entre deux catégories de personnes : il y a d’une part celles qui veulent continuer comme avant la crise (la communauté se définit uniquement autour de la messe) ; d’autre part celles qui empruntent des pistes nouvelles (redécouvrir autrement le sens de la communauté chrétienne). L’importance est d’accompagner les unes dans leur crainte et de soutenir l’élan de créativité des autres.
  • Durant les échanges, on a pris conscience de différences entre les paroisses de la campagne et celles de la ville, notamment en ce qui concerne l’accès aux réseaux sociaux. Il est important d’y être attentif.
  • Avec cette crise sanitaire, certaines communautés ont remarqué une « explosion » de talents et une grande prise d’initiatives de la part de quelques paroissiens et paroissiennes, notamment les jeunes. Nous pensons qu’il est important de soutenir et faire valoir de tels talents. Dans certains cas, ne pourrait-on pas les reconnaître en donnant, par exemple, aux personnes concernées des mandats ? Il pourrait s’agir de mandats paroissiaux, mandats limités au niveau le plus local de l’Église.

Synthèse réalisée par Rodhain Kasuba (v.g.)


WORKSHOPS ON EVANGELIZATION Synthesis of discussions


 A virtual workshop on evangelization was held on October 3, 5 and 6, 2020. Participants were offered to experience sharing their faith with others. Several questions were asked in a preparatory notebook to reflect on their experience of evangelization. During the workshop, the participants met first in large groups and then in small groups where they were able to share their experiences and thoughts. The following comments are a summary, as complete as possible, of the notes received from the facilitators of the small groups.

 

1) Challenges faced when trying to share our faith

 Participants generally expressed that it is rather difficult to speak of one's faith outside the Christian community. This is usually due to fear: fear of approaching people, fear of their lack of openness; fear of being judged and seen as a person who tries to convert others; fear that it might affect his relationship with the people we love; fear of being confronted with negative questions that are not adequately answered.

The impression is that some people are not open to a discussion on faith and that there is no openness from the government and society on this subject. Participants also expressed that they were not sure when it was the best time to address the subject of faith with others. We are not (priests and parishioners) used to get out of our parishes to share our Christian hope. Our generation has not been trained to share the Word of God with others which can explain our lack of confidence to reach out to others.

There is also a necessary reconciliation between Quebecers and the Church. It is important for us to take responsibility for the wrongs committed and not to seek to justify ourselves.

 It is difficult to have conversations about our faith with the 50 and under because they are from another generation. This is a generation that has not been educated in faith, so we don't really know how to do it.

What is a challenge is also to be able to discern the right time to talk about God in our relationships.


2) The help that the diocesan team or Christian communities could offer to help the faithful share their faith

 - Continue to organize diocesan meetings on the theme of evangelization.

-Set up a team or committee for visualization at the diocesan centre that can, among other things, organize workshops.

-Identify invite resource people.

- Create networks of small inter-parochial groups that share around God’s Word in which people get to know each other and share their sorrows and joys (especially for newcomers).

- Putting the Word of God at the heart of our Christian community. Our generation has not been trained to share  the Word... Which can explain why we lack the confidence to move forward in our mission to evangelize.

- Offering trainings for the use of technology in utilization: social media, Zoom and have applications.

- Promote collaboration between parishes to engage in evangelization

- Help us define the ideal framework to transmit our faith (ideal circumstances).

- Be present to people's needs.

- Organize meetings outside the church (when it will be possible).

- At the parish or diocese in level, offer platforms to watch series like Robert Baron's.

- Share contact information of parishioners so that they can call or email each other to discuss questions of faith (with their permission of course).

- Propose a daily action or an inspiring theme to help us do one thing a day.

 

3) Other interesting or relevant comments from participants

 - When evangelizing, it is better to share an experience, because faith is first and foremost an experience.

- We should use technology to spread the gospel message (although this is not always easy in rural areas). Modern means of communication are within our reach, let us use them to go beyond the walls of our churches.

- I always find myself surprised by the positive reaction of people when I share my faith. I try to use a little humor.

- It is being said that faith is personal; but in fact, faith must be shared.

- At first I feel uncomfortable sharing my faith but when I have done it I feel happy.

- Spiritual growth follows when one has shared his faith.

- Why not do like other religious groups: organize public meetings where we give the floor on current topics or even on personal experiences of life of faith.

- We should take advantage of the opportunities that we have to bear witness not only in words, but also through concrete actions. Actions also express our faith.

- It is important to proclaim the Good News by how we live, first. The "see how they love each other" is the first way to bear witness to Jesus Christ.

- With works, we may not verbally share the Gospel, but we are truly the hands of God.

- We simply need to be “expressions of love” for the people we meet and Jesus is there in our midst.

- It is important to listen to others. We must learn to listen and hear the profound needs and desires that people express on a daily basis through their actions and words so that we can respond to them from a faith perspective.

- Let's start ringing the church bells again: a bell ringing is a call.

- You have to share your faith in a non-moralistic way. We have to work on your hospitality, our humility.

 - The important thing is to accept the questions that come from young people in relationship with spirituality.

 - Small groups can make all the difference in the lives of people in need.

- Sharing our faith in this God who makes us live, but always respecting the freedom of others.

- Time must be made to restore ourselves spiritually and identify suitable resources for evangelization.

 

SYNTHÈSE DES ATELIERS SUR L’ÉVANGÉLISATION

 

Un atelier virtuel sur l’évangélisation a eu lieu les 3, 5 et 6 octobre 2020. Il avait été proposé aux participants de faire, au préalable, l’expérience de partager leur foi. Plusieurs questions étaient posées dans un cahier préparatoire de manière à réfléchir à l’expérience d’évangélisation vécue. Lors de l’atelier, les participants se sont retrouvés d’abord en grand groupe puis en petits groupes où ils ont pu partager leur expérience et leurs réflexions. Les propos ci-dessous sont une synthèse, aussi complète que possible, des notes reçues de la part des animateurs des petits groupes.

 

1)     Les défis rencontrés lorsque l’on cherche à parler de sa foi 

Les participants ont généralement exprimé qu’il est plutôt difficile de parler de sa foi à l'extérieur de la communauté chrétienne. Ceci est généralement dû à la peur : peur d'aborder les gens, peur de leur manque d'ouverture ; peur d’être jugé et d’être considéré comme une personne qui essaie de convertir les autres ; peur que cela puisse affecter sa relation avec les gens qu’on aime ; peur d’être confronté à des questions négatives auxquelles on n’a pas de réponse adéquate.

L’impression est que certaines personnes ne sont pas ouvertes à une discussion sur la foi et qu’il y a une fermeture du gouvernement et de la société en général sur ce sujet. Par ailleurs les participants expriment qu’ils ne savent pas très bien quel est le meilleur moment pour aborder le sujet de la foi. Nous n’avons pas (prêtres et paroissiens) l’habitude de sortir de nos paroisses pour partager notre espérance. Notre génération n’a pas été formée à partager sur la Parole d’où nous vient possiblement le manque de confiance pour aller vers les autres dans notre mission d’évangélisation.

Il y a aussi une réconciliation nécessaire entre les québécois et l’Église. Il est important pour nous d’assumer la responsabilité des torts commis et de ne pas chercher à se justifier ou à riposter. 

C’est compliqué d’entretenir des conversations sur notre foi avec les 50 ans et moins car ils sont d’une autre génération. C'est une génération qui n’a pas été éduquée dans la foi.. on ne sait pas très bien comment s’y prendre. 

Ce qui représente un défi c'est aussi d'être capable de discerner le bon moment pour parler de Dieu dans nos relations humaines.


2)     L’aide que pourrait offrir l’équipe diocésaine ou les communautés chrétiennes pour aider les fidèles à partager leur foi 

- Continuer à organiser des rencontres diocésaines sur le thème de l’évangélisation.

- Qu’il y ait au centre diocésain une équipe ou un comité pour l’évangélisation qui puisse, entre autres, organiser de ressourcements.

- Identifier et faire intervenir des personnes ressource.

- Créer des réseaux de petits groupes inter paroissiaux pour partager la parole de Dieu et partager sa foi où les gens apprennent à se connaître et à partager leurs peines et leurs joies (surtout pour les nouveaux arrivants).

- Mettre la Parole de Dieu au cœur de notre communauté. Notre génération n’a pas été formée à partager sur la Parole… d’où nous vient possiblement le manque de confiance pour aller de l’avant dans notre mission d’évangélisation.

- Offrir de l’aide ou de la formation pour utiliser les technologies dans l’évangélisation : les médias sociaux, Zoom et avoir des ressources en ligne.

- Favoriser la collaboration entre les paroisses au niveau de l’évangélisation.

- Nous aider à définir le cadre idéal pour transmettre sa foi (les circonstances idéales).

- Être présent aux besoins des gens.

- Organiser des rencontres à l’extérieur de l’église (quand ce sera possible);

- Au niveau paroissial ou dans le diocèse, offrir de visionner des séries comme celle de Robert Baron.

- Partagez des coordonnées des paroissiens afin qu’ils puissent téléphoner ou s’envoyer un courriel pour discuter de questions de foi (avec leur accord bien sûr).

- Proposer une action quotidienne ou un thème qui inspire pour nous aider à faire une chose par jour.

 

3)     D’autres commentaires intéressants ou pertinents de la part des participants au sujet de l’évangélisation 

- Pour évangéliser, c’est mieux de partager une expérience, car la foi est d’abord une expérience.

- Se servir de la technologie à notre disposition pour faire passer le message de l’Évangile. (bien que cela ne soit pas toujours facile en milieu rural). Les moyens de communication modernes sont à notre portée, utilisons-les pour sortir de nos églises.

- Je me surprends toujours de la réaction positive des gens lorsque je partage ma foi. J'essaie d'utiliser un peu d’humour.

- On entend dire que dire que la foi, c'est personnel ; mais en fait, la foi se doit d'être partagée.

- Souvent j'éprouve un malaise de partager ma foi mais après je suis content.

- Un sentiment général de croissance se fait ressentir après que l’on a partagé sa foi.

- Pourquoi pas faire comme d’autres groupes religieux : provoquer des rencontres où on donne la parole sur des sujets d’actualité ou même sur des expériences personnelles de vie de foi.

- Il s’agit de profiter des occasions qui se présentent à nous pour témoigner non seulement en paroles, mais aussi par des actions concrètes. Les actions sont aussi des lieux d’expression de notre foi.

- Il est important de proclamer la Bonne Nouvelle par notre témoignage de vie, d’abord. Le « voyez comme ils s’aiment » est la première façon de témoigner de Jésus Christ

- Avec les œuvres, on ne partage peut-être pas des textes d'Évangile, mais nous sommes les mains de Dieu.

- Nous avons simplement à être amour pour les gens que l’on rencontre et Jésus est là au milieu de nous.

- Il est important d’écouter les autres. Il nous faut apprendre à écouter et à entendre les besoins et les désirs profonds que les gens expriment quotidiennement par leurs actions et leurs paroles de manière à être en mesure de répondre à ceux-ci dans une perspective de la foi.

- Recommençons à faire sonner les cloches des églises : une cloche qui sonne c’est un appel.

- Il faut partager sa foi de façon non moralisatrice. Il faut travailler son accueil, son humilité.

- L’important est sur l’accueil des questions qui peuvent venir des jeunes par rapport à la spiritualité.

- Les petits groupes peuvent faire toute la différence dans la vie des personnes dans le besoin.

- Partager ma foi en ce Dieu qui me fait vivre, mais de façon séduisante en respectant les autres dans leur liberté.

- Il faut avoir le temps de ressourcer, de se former et d’identifier les ressources accessibles pour l’évangélisation.

 

 

DOING CHURCH AT HOME

During this time when we are confined to our homes, we can take the opportunity to do Church at home and get closer to God. Indeed, our home is truly a domestic Church.

The Catechism of the Catholic Church (1655) explains that “from the beginning, the core of the Church was often constituted by those who had become believers "together with all [their] household." When they were converted, they desired that "their whole household" should also be saved. These families who became believers were islands of Christian life in an unbelieving world”.

The Christian communities born after Pentecost were organized into families, groups of families and houses. In the early Church the House Church was the cornerstone of the local Church.

According to Saint John Chrysostom we are to prepare two tables : one for food, the other for reading the word of God: "Make your house a church”, he says, “where there is indeed psalmody, prayer, hymns of the prophets, this one is not mistaken who wants to call such a meeting a church” (Saint John Chrysostom, Exp. in Ps 41 , 2; PG 55, 158).

Pope Paul VI teaches that the family, "like the Church, ought to be a place where the Gospel is transmitted and from which the Gospel radiates.(...) such a family becomes the evangelizer of many other families, and of the neighborhood of which it forms part.(Evangelii Nuntiandi - 71). Pope John Paul II, for his part, insists on the missionary dimension of the family explaining that the family "has the mission to guard, reveal and communicate love" (Familiaris Consortio - 17).

The Holy Family of Nazareth that is the model of the domestic Church: "The house of Nazareth, in fact, is a school of prayer, where one learns to listen, to meditate, to penetrate the profound meaning of the manifestation of the Son of God, taking the example of Mary, Joseph and Jesus" (Benedict XVI, General Audience, Wednesday, December 28, 2011). “May an appreciation of this stupendous and indispensable moment of spiritual opportunity return to us, deafened as we are by so much tumult, by so much noise, by so many voices of our chaotic and frenzied modern life. The silence of Nazareth teaches us recollection, reflection and eagerness to heed the good inspirations and words of true teachers, it teaches us the need and the value of preparation, of study, of meditation, of a personal and interior life, of prayer which is seen by God alone in secret." (Paul VI, Speech in Nazareth, January 5, 1964).

Doing Church at home is therefore to seek to imitate the Holy Family who had Jesus at its centre. In doing so we live the different dimensions of the Church: prayer, catechetic, evangelism, fellowship and solidarity (charity).

Finally, let us be aware that putting Jesus at the heart of our lives is above all an attitude and an inner disposition, that of being with him, that of thinking of him, that of loving him and of wanting to share his mission. For where the love of Jesus is, there is the Church!

In the columns to the left and right of this blog, you will find links to inspire you and help you live from home the different dimensions of a domestic Church.

 Pierre-Alain Giffard