(Ce billet est le deuxième de deux parties)
À la lecture du message du pape François, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le livre de Mgr Ébacher paru récemment : «Il nous aima jusqu’au bout». Ce «roman d’amour» comme il aime lui-même le qualifier couvre quatre chapitres de l’Évangile selon Saint-Jean, les chapitres 13 à 17 soit le testament de Jésus; il est donc normal que les textes sur l’amour de Dieu et du prochain se recoupent.
« La vie évangélique, c’est de suivre Jésus, et comme lui se mettre au service des autres. »p.26 nous dit Mgr Ébacher. Citant le grand commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés et «À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres », Mgr Ébacher ajoute à la page 48 «Le disciple accueille dans la foi cet ordre d’aimer en inventant au quotidien des façons de donner sa vie pour les autres en particulier en faveur des plus petits et des plus marginalisés.» Il va même jusqu’à dire : « Il n’y a pas de célébration eucharistique vraie sans la pratique d’un amour effectif qui exige justice, charité, miséricorde, pardon. L’ordre de manger le pain et l’ordre de vivre la charité sont inséparables ».p.32
À la lecture du message du pape François, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le livre de Mgr Ébacher paru récemment : «Il nous aima jusqu’au bout». Ce «roman d’amour» comme il aime lui-même le qualifier couvre quatre chapitres de l’Évangile selon Saint-Jean, les chapitres 13 à 17 soit le testament de Jésus; il est donc normal que les textes sur l’amour de Dieu et du prochain se recoupent.
« La vie évangélique, c’est de suivre Jésus, et comme lui se mettre au service des autres. »p.26 nous dit Mgr Ébacher. Citant le grand commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés et «À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres », Mgr Ébacher ajoute à la page 48 «Le disciple accueille dans la foi cet ordre d’aimer en inventant au quotidien des façons de donner sa vie pour les autres en particulier en faveur des plus petits et des plus marginalisés.» Il va même jusqu’à dire : « Il n’y a pas de célébration eucharistique vraie sans la pratique d’un amour effectif qui exige justice, charité, miséricorde, pardon. L’ordre de manger le pain et l’ordre de vivre la charité sont inséparables ».p.32
Tout en demeurant attentive aux gestes à poser, je choisis de me joindre à l’intention mensuelle de prière de novembre de l’évêque : «Prions pour les pauvres aux multiples visages qui se trouvent sur nos routes quotidiennes afin de nous sensibiliser à la misère humaine et que, comme Jésus, nous cherchions à les approcher pour leur tendre une main et/ou les aider à retrouver leur dignité. »
Je choisis aussi de rendre grâce pour tous ces groupes et organismes communautaires qui investissent temps et énergie pour nourrir, vêtir, loger et défendre les droits des pauvres. Je choisis de rendre grâce pour toutes ces personnes qui se sont mises ensemble pour sauver la Maison d’accueil Mutchmore.
Je choisis de rendre grâce pour les maîtres spirituels de tous les temps : les apôtres qui ont continué l’œuvre de Jésus puis « ces hommes et les femmes qui, de diverses manières, ont offert leur vie au service des pauvres » : Saint-François d’Assise et toute la famille franciscaine, Sainte Marguerite d’Youville et ses filles, Madeleine Delbrel et son indivisible amour, pour n’en citer que quelques-uns.
Je choisis de rendre grâce pour Mgr Adolphe Proulx et son option préférentielle pour les pauvres. Je choisis de rendre grâce pour Laetitia Clairet et Mario Dion qui, par leur PORTRAIT PARTIEL DE L’ENGAGEMENT SOCIAL DES COMMUNAUTÉS PAROISSIALES du Diocèse de Gatineau, nous ont tracé tout un chemin de lutte à la pauvreté.
Le pape invite tous les hommes et femmes de bonne volonté, chrétiens et autres confessions, à avoir «le regard fixé sur les pauvres», à leur tendre la main, à rester avec eux, à s’ouvrir au partage. Il souhaite que les communautés chrétiennes deviennent toujours davantage signe concret de la charité pour les derniers et ceux qui sont le plus dans le besoin.» Les pauvres sont nos frères. «Dieu a créé le ciel et la terre pour tous.» Dans notre diocèse, à la demande du Saint-Père, faisons concrètement de cette journée du 19 novembre, une journée « de solidarité, de rencontre, de prière et d’aide concrète vis-à-vis des personnes fragiles ». Invitons une personne dite «pauvre» à notre table. Récitons le Notre Père et la prière pour les pauvres du pape François.