La campagne de vaccination au Québec porte des fruits. Toute
la population se réjouit.
Pourtant, certaines personnes continuent à hésiter devant le vaccin. Elles se laissent convaincre parfois par des informations erronées sinon mensongères véhiculées par des sources dont les motivations ne sont pas très claires. Ainsi, un texte intitulé « Dix bonnes raisons pour ne pas se faire vacciner » circule dans notre région et décourage les gens à se faire vacciner.
Voici donc quelques pistes de réflexion qui vous pourront être utiles. Après chaque
objection soulevée – imprimée en italiques – on vous propose un commentaire et des
sources fiables à consulter.
1. 1. Un très grand nombre des nouveaux vaccins
anti-covid utilisent des cellules humaines tirées de fœtus avortés, dans l’une
ou l’autre phase de leur élaboration, ce qui est moralement inacceptable à
cause de la façon dont on a obtenu ces tissus.
Il est vrai qu’il y a quarante ou cinquante ans, des
cellules tirées de deux fœtus avortés ont servi à créer deux lignées de
cellules à partir desquelles divers vaccins ont été développés depuis ce temps.
Notons que les fœtus n’ont pas été avortés dans le but de prélever ces
cellules. Aucun autre fœtus n’a été avorté pour développer ou produire les
vaccins de la COVID qui servent aujourd’hui.
La Congrégation de la doctrine de la foi (CDF) a étudié
cette question et a conclu que l’utilisation de ces lignées de cellules ne sont
pas un empêchement moral à l’utilisation de ces vaccins pour contrer les
conséquences terribles de la pandémie. Le pape François a entériné cette
décision et invite les catholiques à être vaccinés.
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Au sujet de la conclusion de la CDF :
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2020-12/doctrine-foi-vaccin-anticovid-vatican-pandemie-pape-francois.html
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Pour voir ce qu’en pense le pape François :
https://fr.aleteia.org/2021/01/10/le-pape-francois-invite-tout-le-monde-a-se-faire-vacciner/
2. 2. C’est un vaccin produit précipitamment.
La production d’un vaccin prend 10-15 ans (au minimum 5 ans) pour être capable
de tester d’abord sur les animaux, puis sur des humains consentants, afin de
découvrir les effets à moyen et long termes.
La science évolue rapidement : ce qui ne pouvait pas se
faire autrefois, ou qui prenait beaucoup de temps, peut se faire rapidement
aujourd’hui. Évidemment, les effets à long termes ne sont pas connus mais le
risque d’attendre cinq ans pour être absolument sûrs entraînerait la mort de
millions de personnes. À date, les quelques effets négatifs s’avèrent
extrêmement rares.
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Pour une explication de la rapidité de
développement de ces vaccins, voir la vidéo sur cette page : https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/faut-il-s-inquieter-de-la-rapidite-avec-laquelle-ont-ete-concus-les-vaccins-contre-la-covid-19-897648.html
3. 3. Les compagnies pharmaceutiques avouent
que les vaccins n’ont pas été testés pour connaître les effets sur (inscrivez
ici toutes les conséquences néfastes qu’on peut imaginer.)
Si on appliquait ce critère à toutes les interventions
médicales nouvelles avant de s’en servir, on n’introduirait jamais de nouveaux
médicaments, on n’essaierait jamais d’innover dans les procédures médicales. Il
y a des effets secondaires qui ne se révéleront qu’à long terme, il en est
ainsi de tous les médicaments. C’est un risque acceptable à comparer à laisser
le virus se propager sans contrôle.
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Sur la sécurité des vaccins anti-COVID, voir :
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/securite-craintes-effets-secondaires.html
4. 4. Plusieurs
vaccins anti-covid (dont celui de Pfizer-BioNTech et Moderna)
utilisent une technologie nouvelle, dangereuse et non
contrôlée : l’ARN messager.
Le fait qu’une technologie
soit nouvelle ne la rend pas dangereuse. De fait, cette nouvelle technologie est étudiée depuis de nombreuses années. Elle obtient d’excellents résultats avec un minimum d’effets secondaires.
Sur la sécurité des
vaccins à ARN, voir : https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/covid-19/vaccination-contre-la-covid-19/vaccins-a-arn-messager/
5. 5. Danger potentiel pour la fertilité.
Cette fausse information ne vient pas d’une recherche
scientifique, mais du blogue d’un seul individu. Il affirme qu’une protéine
dans le placenta d’une femme enceinte ressemble à la protéine du coronavirus,
et que le vaccin entraînerait le système immunitaire à attaquer le placenta. De
fait, ces protéines ne se ressemblent pas assez pour produire cet effet. Aucune
étude scientifique n’a révélé une telle atteinte à la fertilité.
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Excellent article qui présente l’origine de
cette rumeur et son improbabilité : https://www.lci.fr/sante/coronavirus-et-fertilite-rien-ne-prouve-que-le-vaccin-anti-covid-19-rende-les-femmes-steriles-2175339.html
6. 6. Quant à lui, le vaccin
de AstraZeneca est produit dans des cellules de rein embryonnaire
humain (HEK 293) génétiquement modifiées. Il contient des OGM. (mesvaccins.net)
Voir la réponse au numéro 1 concernant les lignées de
cellules. Quand aux OGM, il semble y avoir confusion entre les OGM en
agriculture et en médecine, de même qu’une confusion entre vaccins développés
avec l’aide d’OGM et les vaccins à ARN.
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Pour décortiquer tout cela, voir cet article
très informatif : https://www.lci.fr/sante/la-majorite-des-vaccins-contre-le-coronavirus-utilise-t-elle-la-technologie-ogm-2172329.html
7. 7. Les cas de mortalité et de complications
sévères sont anormalement élevés suite à l’inoculation de tous ces nouveaux
vaccins dans la population.
Il est vrai que des gens sont morts peu après avoir reçu un
vaccin. Mais le vaccin a-t-il été la cause du décès? Les recherches
scientifiques ne découvrent aucun lien entre le vaccin et une mort prématurée.
On peut conclure que ces gens seraient morts sans être vaccinés. Au Québec, aucun
décès n’est attribuable au vaccin.
Il est vrai que le risque d’une réaction grave aux vaccins est
plus élevé que pour les vaccins déjà connus. Mais ce taux demeure très, très
bas : vous avez seulement une chance sur 100,000 de connaître une telle
réaction!
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Un article très éclairant : https://www.journaldemontreal.com/2021/03/18/ne-paniquons-pas-avec-les-risques-des-vaccins
8. 8. Les gouvernements ont donné, aux firmes
des nouveaux vaccins, l’immunité totale en cas d’éventuelles poursuites
pénales.
C’est pratique courante que les gouvernements signent des
contrats avec des groupes pharmaceutiques les libérant du risque de
poursuites : le gouvernement assume ce risque à leur place. Le
gouvernement qui accepte ce risque a donc tout intérêt de ne pas approuver un
médicament avant d’être certain de sa sécurité. C’est ce qui se fait avec les
vaccins contre la COVID.
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Voir l’annonce du gouvernement canadien à ce
sujet : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/nouvelles/2020/12/le-gouvernement-du-canada-annonce-la-mise-sur-pied-du-programme-pancanadien-de-soutien-aux-victimes-dune-vaccination.html
9. 9. La supposée efficacité de ces nouveaux
« vaccins » se base en grande partie sur les tests très peu fiables
« PCR ».
Cet argument repose sur une critique des tests rapides
utilisés pour détecter la COVID chez les groupes testés durant la période
d’essai. Pourtant, les effets que l’on voit dans la population québécoise
vaccinée confirment les analyses qui ont été faits à l’aide de ces tests. On
peut donc oublier cet argument : l’expérience nous démontre que ces tests
ont été très fiables.
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Certains disent que l’inventeur de la technologie
PCR a affirmé qu’elle ne peut même pas détecter le coronavirus. Voici un
article qui explique ce qu’il en est (en anglais) : https://www.reuters.com/article/uk-factcheck-pcr-idUSKBN24420X
10. Le vaccin anti-covid
contiendra-t-il une puce électronique de traçage et de contrôle ? Nous ne
pouvons l’affirmer avec certitude. Mais plusieurs l’allèguent.
Quel argument! L’auteur soulève une peur tirée de la
science-fiction, pour ensuite affirmer qu’il ne peut pas la prouver. Mais il
conclue : « plusieurs l’allèguent ». Qui sont ces plusieurs? Ce
sont des partisans des théories de complots qui pensent qu’à force de répéter
le même mensonge, il deviendra vrai. Il n’y a aucune puce électronique de
traçage et de contrôle dans le vaccin.
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Pour vérifier les possibilités réelles d’une
puce de traçage, voir cet article : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/covid-19-depister-desinfo/2020/05/20/micropuces-injectees-vaccins-pour-nous-suivre-trace
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