Me revoici pour faire suite à la réflexion sur les points de
convergence dans l’histoire de la paroisse Jean XXIII.
Quand André Préseault a fait l’achat de la taverne
sur St-René pour en faire une église : ce fut tout un tournant
missionnaire. Désormais, on ne répondrait plus aux soifs terrestres, mais aux
soifs spirituelles. Quand on a fait le choix d’un nom pour cette
nouvelle église, c’est Jean XX111 qui a été retenu; on ne peut porter ce nom
sans marquer une communauté de valeurs, de visions, d’orientations en lien avec
le fondateur. Quand on a donné une devise à cette communauté : une
communauté se dirigeant vers de nouveaux horizons, c’était aussi s’engager à
faire du neuf, à inventer notre histoire, à risquer des avenues nouvelles.
Les trois premiers prêtres (ceux qui sont restés
plus longtemps) ont aussi marqué la vie de cette communauté et les trois
avaient la même philosophie. André Préseault a été celui de la naissance
et de l’enfance de cette communauté dans ce nouveau lieu de culte; Jean SansCartier celui de
l’adolescence, de la croissance, de
l’expansion de cette paroisse; celui qui a donné un élan incroyable dans tous
les secteurs d’activités paroissiales, qui a rassemblé des gens pour un
premier projet pastoral sorti en juin 2001 donnant la mission, les valeurs,
la situation de cette époque, l’identification des forces et des faiblesses et
des recommandations pour l’avenir.
Un deuxième projet pastoral sorti en juin 2005, au
moment où j’étais coordonnatrice, a rassemblé 25 laïcs pour réfléchir aux
grands enjeux afin d’assurer la vie présente et future de cette paroisse. Tout
un tournant missionnaire encore : définir la mission implique que tous les
intervenants dans ce milieu (prêtres, agents-tes de pastorale et bénévoles
collaborent ensemble dans le sens de cette mission et de ces valeurs.
Jacques Cantin est le prêtre de l’âge adulte de cette
communauté, prêtre de la continuité, de l’ouverture, du respect de tout ce qui
s’est vécu, de la pratique de tout ce qui s’est écrit. Et nous voici mûrs pour
un troisième projet pastoral qu’on pourrait aussi nommer « projet synodal ».
Les enjeux sont encore pertinents, mais comment les réaliser dans le contexte
actuel? Quelles pistes nouvelles devront nous prendre? Et qui pourra assurer la
continuité dans 5 ans, dans 10 ans? Nous nous questionnerons, en même temps que
le diocèse nous invite aussi à nous questionner sur l’avenir de notre Église,
sur les tournants missionnaires à prendre.
C’est emballant! Une autre page blanche à écrire!
Hélène Robitaille
Agente de pastorale à la paroisse Jean XXIII
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