Synthèse de l’atelier : « Nous et notre milieu » (21, 24 et 25 novembre 2020)

 

Ce texte présente une synthèse des propos échangés lors des ateliers « Nous et notre milieu » qui ont eu lieu virtuellement les 21,24 et 25 novembre 2020.

Cet atelier, qui avait originalement été bâti le processus synodal, a été ouvert à tous les catholiques du diocèse. Malgré la mise en veilleuse du processus synodal, nous souhaitions continuer le dialogue afin de discerner ensemble des voies d’avenir.

Dans cet atelier, l’accent était mis sur l’engagement envers les autres. Nous avons discerné les « cris » de notre milieu à savoir quelles sont les souffrances qui existent autour de nous. Nous avons réfléchi comment nous pouvons individuellement et à travers notre communauté chrétienne faire une différence dans ce sens dans nos villes, villages et nos quartiers.

 

1)     Les 10 mots sont ressortis le plus pour décrire « les souffrances qui existent dans mon milieu » en ce temps de pandémie :

Solitude-Stress-Peur-Isolement-Anxiété-Dépression-Pauvreté-Inquiétudes face à l’avenir-Perte de sens-Impossibilité de voir ses proches.

2)     Les 10 mots qui sont ressortis le plus pour décrire « les souffrances qui existent dans mon milieu » en temps ordinaire :

Pauvreté -Solitude-Chômage-Isolement-Perte de sens-Précarité d’emploi-Stress-Divisions-Manque d’accueil vis-à-vis des immigrants-Maladies-Coût des maisons.

3)     Comment nos équipes paroissiales pourraient-elles mieux connaître les besoins des personnes qui souffrent dans leur quartier ou leur village ? 

  • Se servir du téléphone et des moyens de communication modernes
  • Garder contact avec les personnes qu’on connaît, vraiment les écouter et les encourager
  • Avoir une équipe de pastorale. Ceci permettra de chercher ensemble des façons pour rencontrer les gens et connaître les souffrances environnantes.
  • Faire circuler un questionnaire parmi les paroissiens
  • Reprendre les visites paroissiales à domicile
  • Se laisser conduire par l’Esprit Saint
  • S’impliquer dans nos milieux et demander aux organismes (catholiques ou non) qui œuvrent dans la communauté
  • Demander aux personnes ressource de notre milieu
  • Avoir des programmes diocésains comme par exemple pour les 65 ans et plus afin d’être à leur écoute en vue de leur offrir du support
  • Par ses contacts individuels dans le quartier ou dans l’église
  • Être simplement attentif au monde qui nous entoure : observer et écouter
  • Créer des nouvelles amitiés avec les personnes autour de nous et être à l’écoute
  • Créer des lignes de communication pour connaître les besoins des personnes
  • Revoir le sondage du début du processus synodal pour avoir des exemples.
  • Instaurer un système téléphonique pour les besoins des personnes qui souffrent. Ex. les troubadours de la bienveillance à la paroisse Notre-Dame de l’Eau Vive.
  • En priant pour les gens afin d’entrer en contact, être disponible, être à l’écoute.
  • Identifier les gens qui souffrent dans nos milieux de travail.

4)     Comment est-ce que je pourrais personnellement soulager les souffrances de mon milieu ? 

  • Le contact personnel, un sourire, un bonjour.
  • Participer à des projets dans sa communauté. Notre petite contribution peut faire une grande différence.
  • Visiter des personnes de mon quartier qui sont dans le besoin
  • Améliorer sa façon d’accueillir les autres : être persistant et persévérer dans mon accueil de l’autre
  • Me laisser déranger et accueillir ce qui se présente à moi comme occasion de faire le bien chaque jour.
  • Rentré en contact avec des personnes qui souffrent.
  • Faire connaître ce que j’observe
  • Être agréable avec les autres
  • Sortir pour être avec les gens de son milieu
  • Faire régulièrement des appels aux personnes seules ou en deuil que l’on connaît
  • Mettre en place un système d’appels aux personnes seules,
  • Prier pour les gens de la besoin (par ex., chapelet à tous les jours)
  • Offrir un accompagnement spirituel en vidéo ou par le téléphone
  • Envoyer des cartes de Noël à tous ceux qui ont eu un sacrement dans la dernière année (par ex., baptême, confirmation, funérailles)
  • Écouter les jeunes autant que les personnes âgées.
  • Ne pas se prendre pour les sauveurs ce qui amènerait à s’épuiser physiquement et moralement.
  • Devenir un mentor pour quelqu’un
  • Valoriser la part de chacun, aussi petite soit-elle; chacun est important
  • Remplacer les câlins par des mots que l’on écrit (par ex., par des cartes de Noël)
  • Faire des épiceries pour des personnes pour qui c’est difficile
  • Développer le réflexe de s’informer « comment ça va depuis… ? »
  • Aider sans s’imposer
  • Se nourrir soi-même de la Parole
  • Cuisiner pour les autres, offrir des petites gâteries
  • Faire des dons à des organismes
  • Connaître les ressources et les organismes communautaires autour de moi afin de diriger les personnes au bon endroit
  • Rester en contact avec les personnes de ma famille
  • Parler de Dieu aux autres par zoom ou sur Internet
  • Susciter l’espérance autour de moi
  • Être un témoin du Christ
  • Prendre des nouvelles de gens dans son réseau.
  • Aider les étudiants étrangers.
  • Servir à la Saint-Vincent-de-Paul.
  • Commencer un groupe de jeunes pour prier.
  • Poursuivre mon engagement comme marguillière.

5)     Comment ma communauté chrétienne pourrait-elle soulager les souffrances de mon milieu ? 

  • Partager l’information que la communauté à sur les souffrances du milieu sur la page Facebook de la paroisse ou dans un feuillet mensuel afin de tenir les gens informés
  • Avoir un comité dans sa paroisse
  • Ne pas chercher à tout faire mais se concentrer sur un ou deux projets
  • Offrir ces salles au mouvement et aux organismes communautaires
  • Soigner particulièrement l’accueil lors des messes
  • Penser aux besoins que l’on ne rejoint pas surtout aux sans-abris
  • Favoriser la communication entre les participants durant nos célébrations malgré la distance sociale
  • S’adjoindre des personnes ressources
  • Se référer aux ressources gouvernementales afin de ne pas chercher à tout faire soi-même
  • Faire connaître le Christ à ceux qui ont besoin d’espérance
  • Travailler avec les autres confessions chrétiennes
  • Mettre sur pied un réel accueil des personnes dans le besoin dans sa paroisse
  • Faire un travail de sensibilisation de la communauté chrétienne
  • Mettre sur pied un comité d’intercesseurs pour prier pour les besoins de la communauté
  • Collaborer les autres organismes qui cherchent à soulager les souffrances de notre milieu, par exemple avec les banques alimentaires, les maisons de quartiers et les autres organismes d’entraide
  • Aider les organismes d'entraides.
  • Encourager à prier pour les personnes qui souffre
  • Utiliser la créativité pour pallier aux lacunes et au manque actuel dans la distribution des paniers de Noël par exemple : organiser des visites personnelles en distribuant des certificats cadeaux, etc.
  • Accompagner les familles
  • Reconnaître les charismes présents dans sa communauté pour mieux impliquer les paroissiens
  • Trouver le juste moyen d’être consolant.
  • Trouver des façons d’accompagner spirituellement les jeunes adultes qui vivent de l’anxiété
  • Aller porter des collations personnelles à la maison (les personnes seules n’ont souvent pas d’affinité avec les organismes en place et ne se ressentent pas reconnues à ces endroits)
  • Avoir une liste à jour des organismes communautaires dans le diocèse afin de pouvoir s’y impliquer, collaborer avec eux ou simplement y référer les personnes qui souffrent.
  • Accueillir dans la communauté chrétienne les personnes avec des besoins spéciaux (special needs) et leur apprendre des habiletés, des compétences si simples soient-elles.
  • Inviter les groupes communautaires à parler dans la paroisse afin de faire connaître leurs services.
  • Évangéliser et donner notre témoignage de foi
  • Savoir s’organiser avec des processus définis afin de pouvoir faire avancer des projets
  • Plaider auprès du gouvernement pour les besoins de notre communauté
  • Reconnaître publiquement les bénévoles qui s’impliquent temps des bonnes œuvres en dehors de la paroisse
  • Avoir un registre des paroissiens, comme nous formons une famille.
  • Il faut enlever les barrières.
  • Avoir une intention de prière pour les personnes seules lors des prières des fidèles.
  • Partage de la Parole sur le web. Il faudrait poursuivre ses initiatives après la Covid.
  • Faire une liste détaillée des organismes en santé mentale, pour l’aide alimentaire, etc. 
  • Créer des liens avec la municipalité. 

6)     Avec quelles organisations communautaires ma communauté chrétienne pourrait-elle collaborer pour faire une différence dans la vie des gens qui souffrent dans mon milieu ou mon village ? 

  • La Saint-Vincent-de-Paul
  • Les Amis de l’entraide du Nord de la Petite Nation
  • La Banque alimentaire
  • Moisson Outaouais
  • Les Chevaliers de Colomb
  • La Coop santé
  • Les AA
  • L’Arche
  • Les associations pour les immigrants
  • Les autres Églises chrétiennes
  • Association des hommes d’affaires chrétiens
  • La maison de la famille
  • Les scouts
  • Le CLSC
  • Les soupes populaires
  • Les associations des motoneigistes, des motocyclistes, etc., pour aider dans des levées de fonds
  • Association des familles monoparentales et recomposées de l'Outaouais
  • La banque alimentaire d’Aylmer 
  • Le Centre communautaire Deschênes 
  • Tel-Jeune 
  • La Maison Alonzo-Wright 
  • Les organismes qui aident les nouveaux arrivants.

Pour une liste des organismes communautaires dans l’Outaouais : https://cisss-outaouais.gouv.qc.ca/professionnels-medecins-et-partenaires/communautaire/liste-des-organismes-communautaires/


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