Quelle belle image que celle de la pêche miraculeuse ! Malgré une nuit de
travail infructueuse, Pierre, Jacques et Jean, à la demande de Jésus,
retournent sur la mer pour y jeter leurs filets. Et contre toute attente, ils
reviennent avec une quantité impressionnante de poissons. Dans cette aventure,
plusieurs choses se passent.
Cet évènement vient consolider la confiance des disciples envers Jésus et ce
qu’il propose. Le résultat, c’est qu’ils laissent tout pour le suivre dans sa
mission. L’invitation de Jésus à retourner sur la mer, c’est aussi un appel à
un engagement avec lui. Un engagement qu’il nous demande à nous aussi,
aujourd’hui. Être croyant c’est suivre le Christ. C’est être des disciples
missionnaires comme le dit le pape François. De quelle façon sommes-nous
appelés à être les disciples de Jésus? À être les témoins de son Évangile? Ce
n’est pas tout le monde qui est appelé à s’engager de façon radicale, mais nous
devons avoir assez confiance envers le Christ pour que nos engagements se
fassent à la lumière de l’Évangile, même dans les petites choses.
Le récit de la pêche miraculeuse, c’est aussi le récit d’un appel à une mission
particulière pour ceux qui deviennent de vrais disciples ce jour-là. À partir
de ce moment, ils seront des pêcheurs d’hommes et de femmes. Ceux qui sont
appelés en appelleront d’autres. C’est toujours vrai aujourd’hui. La foi ne
naît pas d’un enseignement. La foi naît d’un cœur touché par un témoignage et
une amitié. Jésus n’a pas donné une leçon à ses amis au bord de la mer. Il leur
a fait vivre une expérience de foi. C’est d’abord le cœur qui doit être touché
pour que la foi puisse germer.
Comme les disciples, nous sommes parfois devant un résultat décourageant malgré
tout le travail réalisé. Malgré les efforts fournis par certaines personnes,
les fruits sont peu nombreux et l’avenir semble incertain. Mais nous sommes
toujours appelés à témoigner, à vivre en disciples missionnaires, à rendre
compte de notre espérance, chacun et chacune de nous. Cette responsabilité
n’est pas entre les mains de quelques personnes qui nous semblent plus
compétentes que nous. Ce n’est pas une question de compétence, mais d’une
relation personnelle de confiance avec le Christ.
Jésus nous demande d’embarquer dans sa barque et de lui faire confiance.
Il sera toujours là pour nous soutenir dans les difficultés, se réjouissant
avec nous de chaque petit pas.
Suzie Arsenault
Adjointe à la coordination pastorale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire