C’est un grand honneur pour moi de pouvoir prendre la parole devant vous
aujourd’hui, et je remercie les organisateurs de m’en donner la chance. Depuis
mon adolescence, j’ai été préoccupé par la question environnementale. Ma
lecture à l’âge de 18 ans du rapport du Club de Rome intitulé ‘Halte à la
croissance’ provoqua chez moi une première prise de conscience. Un de mes
frères s’est lancé dans l’étude de la science écologique et en a fait sa
carrière, comme deux de ses fils, et c’est un sujet dont nous discutons
souvent. Mais la première fois que j’ai compris la relation entre mes
convictions de foi chrétienne et la question écologique remonte à 1990 lorsque
le Pape Jean-Paul II a publié un message où il affirmait que la crise
écologique est un problème moral.
The Roman Catholic Church might have lagged behind others in becoming
aware of the moral dimensions of the ecological crisis, but I dare say that propelled
by John-Paul II’s reflections, encouraged by the quiet leadership of Pope
Benedict XVI and inspired by the prophetic voice of Pope Francis, we have been
catching up. I’d like to take this moment to recognize the other Christians
groups who are here today – particularly the Anglican, Presbyterian and United
Churches - , faith-based NGO’s such as Kairos and Development & Peace, as
well as other faith groups and spiritual traditions who have been involved in
this issue for much longer than we have. I particularly want to recognize how
my contact as a young bishop with the Ojibway people of the North Shore of
Georgian Bay helped me discover the deep connection between indigenous
spiritualities and care for creation. For this, I say ‘Chi migwich’.
Il y a quelques mois, le Pape François a publié la
première encyclique de l’histoire consacrée à la question écologique sous le
titre ‘Laudato Si’’. Ce titre reprend le refrain d’un hymne au Dieu créateur
composé il y a près de mille ans par François d’Assise, ce jeune italien qui
avait rejeté une vie fondée sur la richesse et la violence pour se consacrer à
la pauvreté, à la contemplation et à la paix. François d’Assise demeure pour
nous un exemple parlant qui nous invite à revoir nos propres choix de vie, à
opter pour la simplicité, le respect de la création, le partage et le souci de
l’autre. Quant au Pape François, il nous rappelle dans son encyclique que la
question écologique est une question de justice sociale, car se sont toujours
les plus pauvres qui souffrent le plus des effets dévastateurs de la pollution
et du changement climatique. S’engager à prendre soin de la terre, c’est aussi
s’engager à prendre soin de nos frères et soeurs les plus vulnérables et les
plus pauvres.
A couple of days ago, speaking at a UN compound in Nairobi, Pope Francis
said : ‘We are confronted with a choice which cannot be ignored: either to
improve or to destroy the environment... COP21 represents an important stage in
the process of developing a new energy system which depends on a minimal use of
fossil fuels, aims at energy efficiency and makes use of energy sources with
little or no carbon content. We are faced with a great political and economic
obligation to rethink and correct the dysfunctions and distortions of the
current model of development...’
I make mine the hope expressed by Pope Francis : ‘That COP21 will
achieve a global and “transformational” agreement based on the principles of
solidarity, justice, equality and participation; an agreement which targets
three complex and interdependent goals: lessening the impact of climate change,
fighting poverty and ensuring respect for human dignity.’
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