Une lettre à Jésus, en ce Noël si différent

Seigneur, est-ce Toi?

Depuis des milliers d’années, on célèbre Ta naissance à Noël. On se rassemble en famille, entre amis, on prend le temps de se retrouver. On mange ensemble, on se raconte, on rêve, on souhaite… Cette année, Seigneur, c’est la folie sur Terre. Un virus mortel s’est emparé de la planète. Il tue les plus vieux. Il fragilise les plus pauvres. Il est partout. Il fait la loi. À cause de lui, il n’y aura pas de Noël. Il est grand temps que Tu reviennes.

À moins que tout ça, ce ne soit déjà Toi?  Cet infiniment petit, couronné comme un Roi, qui questionne nos systèmes de valeurs, qui fait la loi, qui régit nos codes de vie en société qui divise les fratries - on y croit, on n’y croit pas, - c’est ton genre, non? Un virus qui nous force à se rapprocher autrement de l’Autre, ça te ressemble, quand même! Qui d’autre que Toi reviendrait, comme ça, jeter l’ombre et la lumière sur nos débats de société quant aux droits à la différence et à l’égalité? J’imagine déjà ton post : ‘’Que celui qui est sans péché clique le premier sur le p'tit pouce vers le bas.''

Ok, si ce n’est pas Toi, Seigneur, je t’en prie, sauve-nous. Le système de santé est épuisé. Les maîtres en enseignement n’ont plus de souffle. Les politiciens ne font plus de sens. L’économie repose sur je ne sais plus quel fonds de réserve. La peur, la division, le doute, la trahison, ça fait neuf mois que ça dure. Et le clivage dresse des murs entre les citoyens qui collaborent et les autres, convaincus du complot. Parfois, les briques tombent sur le même amour.

Neuf mois… C’est le temps que ça prend pour faire un petit bébé! Comment veux-tu que je ne pense pas encore à Toi?

Il y a deux mille ans, à Bethléem, la ville effectuait son recensement quinquennal. En 2020, à Gatineau, comme à Toronto, Washington, Manchester, Kinshasa, Shanghai, ou Sidney, ce sont les morts qu’on compte. Dans la foulée du grand décompte, chez vous, il n’y avait pas de place dans les auberges pour accueillir les pauvres dans leurs habits délabrés et puants. Chez nous, dans l’urgence actuelle, on compose sans bien considérer la sécurité, la dignité et le toit à donner aux itinérants, aux victimes de violence et aux enfants négligés. Les bergers vous ont offert un peu de chaleur au beau milieu de leur dépouillement. Ici, actuellement, les artistes prêtent leur voix et leurs talents aux opprimés renvoyés au bas de la liste des priorités.  Toi, l’Artiste de la création du monde, tu vas me faire croire que Tu n’as pas encore eu envie de t’en mêler?

Ta venue était attendue et guettée par tout le gratin royal et pesant de l’époque. Étonnamment, c’est aux moindres des nobles qu’elle a été annoncée, puis confirmée, par 3 mages, astrophysiciens, avertis par une étoile, qu’ils observaient de trois angles planétaires différents. Aujourd’hui, notre salut dépend de l’élite mondiale en microbiologie et virologie. Et ce minuscule corona virus a réussi à les convaincre de baisser le pavillon de la compétition et de se réunir- virtuellement en plus! - dans un même esprit de collaboration salvatrice. Tour de force ahurissant, Monsieur!

La Covid 19, c’est un virus microscopique en forme de couronne qui se promène et se propage dans l’air pour nous couper le souffle. Il me semble que T’étais venu pour nous en donner, du Souffle, justement. T’as fermé le gaz? On aurait oublié de le payer, c’est ça? On en aurait abusé? Ça t’a fâché qu’on choisisse de prendre nos puffs ailleurs? Ou Tu penses qu’on a oublié comment respirer? 

Pourtant, T’as vu comme le yoga est populaire?

Me voilà sur le bord de verser dans la conspiration, à mon tour. Mais, pas contre Toi, Seigneur. Parce que je reste convaincue que Tu es là, quelque part, et que Tu veilles. Quand je vois la solidarité qui émerge d’une équipe de travail pour offrir un Noël plein de générosité à une famille dans le besoin, je sais que Tu es là. Quand une chaîne de lettres brise celle de la solitude de milliers de personnes isolées, je reconnais ta signature. Quand la créativité s’invite en chansons aux balcons des résidents en CHSLD, je reconnais ta voix. Quand les organismes de charité réussissent leur mission malgré le manque de ressources et la multiplication des besoins, je sais que Tu collabores. Quand les moyens de communication explosent de mille possibilités et qu’on peut voir, entendre et sourire à nos proches sans se rassembler, je sais que Tu es là. Réellement là.

Le virus semble épargner les enfants. Et Toi, un jour, Tu as dit à une foule rassemblée pour t’écouter enseigner : ‘’Laissez venir à moi les petits enfants.’’ Que voulais-tu leur confier, Seigneur, qui ne se dise plus à nous, adultes? Ne pourrais-tu pas profiter de cette trêve dans leur horaire habituellement si chargé, pour leur faire ton précieux message? À Noël, cette année, ils auront une place de choix dans nos congés. Peut-être enfin pourrions-nous les écouter nous raconter l’Amour, la Paix, la Vie?

Oublie ma question du départ. Je sais que Tu es là et cela me suffit. Mais, tandis que j’y pense, et au risque d’être dénoncée, je t’invite : Veux-Tu venir fêter ton anniversaire chez nous, vendredi?
À vous qui me lisez, Joyeux Noël! Que cette nuit sainte soit pour nous tous et toutes la promesse d’une année nouvelle épurée. Puisse 2021 mettre en lumière nos différences, nos distinctions et nos contraires, et nous les offrir en richesse, comme l’or, la myrrhe et l’encens. Je nous souhaite la Paix, l’Amour, la Vie. Et beaucoup de santé, pour en profiter.

Josée Bourgault
Gatineau, 19 décembre 2020

Workshop summary: "We and our neighbourhoods" (November 21, 24 and 25, 2020)


 This text presents a summary of the conversation that happened during the "We and our neighbourhoods" workshops that took place virtually November 21, 24 and 25, 2020.

This workshop, which was originally part of the synodal process, was opened to all Catholics in the diocese. Despite the postponing of the synodal process, Archbishop Paul-André Durocher and the pastoral team wished to continue the dialogue in order to discern together paths for the future.

In this workshop, we discerned the sufferings that exist in our neighbourhoods and reflected on how we can individually and through our parish community make a difference to alleviate these sufferings.

 

1)     The 10 words that came out the most to describe "the suffering that exists in our neighbourhoods’’  in this time of pandemic: 

Solitude-Stress-Fear-Isolation-Anxiety-Depression-Poverty-Concerns about the future-Loss of meaning-Impossibility of seeing loved ones.

 

2)     The 10 words that came out the most to describe "the suffering that exists in our neighbourhoods" in ordinary times: 

Poverty -Solitude-Unemployment-Isolation-Loss of meaning-Employment precarity-Stress-Divisions-Lack of welcoming towards immigrants-Sickness-Cost of houses.

 

3)     How could our parish teams better know the needs of people suffering in their neighbourhoods or villages? 

·       Use the phone and modern means of communication

·       Keep in touch with people you know, listen to them and encourage them

·       Having a pastoral team. This will allow us to look together for ways to meet people and learn about the surrounding suffering.

·       Regularly distribute a questionnaire to parishioners

·       Resume parish home visits

·       Let yourself be led by the Holy Spirit

·       Get involved in our communities and ask organizations (Catholic or non-Catholic) that work in the community

·       Ask the resource persons who reside in our community

·       Have diocesan programs such as for the 65 and over to listen to them to provide support

·       Through our personal contacts in our neighborhood or in the church

·       Just pay attention to the world around us: observe and listen

·       Create new friendships with the people around us and listen

·       Create lines of communication to know people's needs

 

4)     How can I personally alleviate the suffering of my environment? 

·       Through our personal contacts, a smile, a hello.

·       Participating in projects in our community. Our small contribution can make a big difference.

·       Visiting people in my neighbourhood who are in need

·       Improving the way we welcome others: being persistent and persevering in welcoming others

·       Welcoming and letting ourselves be questioned by what comes to us in everyday life

·       Keeping in touch with people who are suffering.

·       Making known what sufferings I observe in my neighbourhood

·       Being nice to others

·       Going out just to be with people in the neighbourhood

·       Making regular calls to the lonely or people who are grieving

·       Setting up a call system

·       Praying for people in need (e.g., daily rosary)

·       Offering spiritual support and accompaniment on video or by phone

·       Sending Christmas cards to those who have had a sacrament in the past year (e.g., baptism, confirmation, funeral)

·       Listening to young people as well as the elderly.

·       Do not think of oneself as saviors which would lead to exhaustion physically and morally.

·       Becoming a mentor to someone

·       Valuing everyone's contribution, no matter how small; everyone is important

·       Replacing hugs with words we write (e.g., Christmas cards)

·       Doing groceries for people for whom it's difficult

·       Developing the reflex to ask "how have you been since...?"

·       Helping without imposing

·       Feeding ourselves from the Word

·       Cooking for others, offering small treats

·       Donating to organizations

·       Knowing the resources and community organizations around us to refer people to the right place

·       Staying in touch with my family

·       Talking to others about God on zoom or the Internet

·       Spreading hope around us

·       Being a witness to Christ

 

5)     How could my Christian community alleviate the suffering of my environment? 

·       Sharing the information the Parish has about the suffering in the community on a Facebook page or in the bulletin to keep people informed

·       Having a Parish committee

·       Not try to do everything but focus on one or two projects

·       Offering spaces to movements and community organizations

·       Offer great hospitality during Masses

·       Thinking about needs that are not reached especially those of the homeless

·       Helping people talk to each other and know each other during our celebrations despite the social distance

·       Inviting resource persons

·       Referring to government resources so as not to try to do everything ourselves

·       Making Christ known to those who need hope

·       Working with other Christian denominations

·       Setting up a real welcoming for those in need in the parish

·       Doing outreach work for the Christian community

·       Setting up a committee of intercessors to pray for the needs of the community

·       Working with other organizations that seek to alleviate the suffering of our community, such as food banks, neighbourhood homes and other non-profit organizations.

·       Helping non-profit organizations.

·       Encouraging people to pray for those who are suffering

·       Using creativity to fill gaps in the distribution of Christmas hampers, for example: organizing personal visits by distributing gift certificates, etc.

·       Accompanying and supporting families

·       Discerning the gifts present in our parish to better involve parishioners

·       Finding the right way to console others

·       Finding ways to spiritually support young adults who are experiencing anxiety

·       Going to homes to bring snacks

·       Having an up-to-date list of community organizations to collaborate with them or simply refer to those who are suffering.

·       Welcoming people with special needs into the Christian community and teaching them skills, no matter how basic they may be.

·       Inviting community groups to speak in the parish to make their services known.

·       Evangelizing and giving our Faith testimony

·       Getting organized and creating clear processes in order to be able to move projects forward

·       Advocating to the government the needs of our neighbourhoods

·       Publicly acknowledging volunteers who are involved in good works outside the parish.

 

6)     With what community organizations could my Christian community work together to make a difference in the lives of people who suffer in my community or village? 

·       St. Vincent de Paul

·       Friends of The North of the Little Nation

·       The Food Bank

·       Ottawa Harvest

·       The Knights of Columbus

·       The Health Co-op

·       A.A.

·       L’Arche

·       Immigrant Associations

·       Other Christian Churches

·       Association of Christian Businessmen

·       The family home

·       Scouts

·       Le CLSC

·       Soup kitchens

·       Snowmobilers' associations, motorcyclists, etc., to help with fundraisers

·       Ottawa Association of Single-Parent and Recomposed Families

For a list of community organizations in the Outaouais: https://cisss-outaouais.gouv.qc.ca/professionnels-medecins-et-partenaires/communautaire/liste-des-organismes-communautaires/


Synthèse de l’atelier : « Nous et notre milieu » (21, 24 et 25 novembre 2020)

 

Ce texte présente une synthèse des propos échangés lors des ateliers « Nous et notre milieu » qui ont eu lieu virtuellement les 21,24 et 25 novembre 2020.

Cet atelier, qui avait originalement été bâti le processus synodal, a été ouvert à tous les catholiques du diocèse. Malgré la mise en veilleuse du processus synodal, nous souhaitions continuer le dialogue afin de discerner ensemble des voies d’avenir.

Dans cet atelier, l’accent était mis sur l’engagement envers les autres. Nous avons discerné les « cris » de notre milieu à savoir quelles sont les souffrances qui existent autour de nous. Nous avons réfléchi comment nous pouvons individuellement et à travers notre communauté chrétienne faire une différence dans ce sens dans nos villes, villages et nos quartiers.

 

1)     Les 10 mots sont ressortis le plus pour décrire « les souffrances qui existent dans mon milieu » en ce temps de pandémie :

Solitude-Stress-Peur-Isolement-Anxiété-Dépression-Pauvreté-Inquiétudes face à l’avenir-Perte de sens-Impossibilité de voir ses proches.

2)     Les 10 mots qui sont ressortis le plus pour décrire « les souffrances qui existent dans mon milieu » en temps ordinaire :

Pauvreté -Solitude-Chômage-Isolement-Perte de sens-Précarité d’emploi-Stress-Divisions-Manque d’accueil vis-à-vis des immigrants-Maladies-Coût des maisons.

3)     Comment nos équipes paroissiales pourraient-elles mieux connaître les besoins des personnes qui souffrent dans leur quartier ou leur village ? 

  • Se servir du téléphone et des moyens de communication modernes
  • Garder contact avec les personnes qu’on connaît, vraiment les écouter et les encourager
  • Avoir une équipe de pastorale. Ceci permettra de chercher ensemble des façons pour rencontrer les gens et connaître les souffrances environnantes.
  • Faire circuler un questionnaire parmi les paroissiens
  • Reprendre les visites paroissiales à domicile
  • Se laisser conduire par l’Esprit Saint
  • S’impliquer dans nos milieux et demander aux organismes (catholiques ou non) qui œuvrent dans la communauté
  • Demander aux personnes ressource de notre milieu
  • Avoir des programmes diocésains comme par exemple pour les 65 ans et plus afin d’être à leur écoute en vue de leur offrir du support
  • Par ses contacts individuels dans le quartier ou dans l’église
  • Être simplement attentif au monde qui nous entoure : observer et écouter
  • Créer des nouvelles amitiés avec les personnes autour de nous et être à l’écoute
  • Créer des lignes de communication pour connaître les besoins des personnes
  • Revoir le sondage du début du processus synodal pour avoir des exemples.
  • Instaurer un système téléphonique pour les besoins des personnes qui souffrent. Ex. les troubadours de la bienveillance à la paroisse Notre-Dame de l’Eau Vive.
  • En priant pour les gens afin d’entrer en contact, être disponible, être à l’écoute.
  • Identifier les gens qui souffrent dans nos milieux de travail.

4)     Comment est-ce que je pourrais personnellement soulager les souffrances de mon milieu ? 

  • Le contact personnel, un sourire, un bonjour.
  • Participer à des projets dans sa communauté. Notre petite contribution peut faire une grande différence.
  • Visiter des personnes de mon quartier qui sont dans le besoin
  • Améliorer sa façon d’accueillir les autres : être persistant et persévérer dans mon accueil de l’autre
  • Me laisser déranger et accueillir ce qui se présente à moi comme occasion de faire le bien chaque jour.
  • Rentré en contact avec des personnes qui souffrent.
  • Faire connaître ce que j’observe
  • Être agréable avec les autres
  • Sortir pour être avec les gens de son milieu
  • Faire régulièrement des appels aux personnes seules ou en deuil que l’on connaît
  • Mettre en place un système d’appels aux personnes seules,
  • Prier pour les gens de la besoin (par ex., chapelet à tous les jours)
  • Offrir un accompagnement spirituel en vidéo ou par le téléphone
  • Envoyer des cartes de Noël à tous ceux qui ont eu un sacrement dans la dernière année (par ex., baptême, confirmation, funérailles)
  • Écouter les jeunes autant que les personnes âgées.
  • Ne pas se prendre pour les sauveurs ce qui amènerait à s’épuiser physiquement et moralement.
  • Devenir un mentor pour quelqu’un
  • Valoriser la part de chacun, aussi petite soit-elle; chacun est important
  • Remplacer les câlins par des mots que l’on écrit (par ex., par des cartes de Noël)
  • Faire des épiceries pour des personnes pour qui c’est difficile
  • Développer le réflexe de s’informer « comment ça va depuis… ? »
  • Aider sans s’imposer
  • Se nourrir soi-même de la Parole
  • Cuisiner pour les autres, offrir des petites gâteries
  • Faire des dons à des organismes
  • Connaître les ressources et les organismes communautaires autour de moi afin de diriger les personnes au bon endroit
  • Rester en contact avec les personnes de ma famille
  • Parler de Dieu aux autres par zoom ou sur Internet
  • Susciter l’espérance autour de moi
  • Être un témoin du Christ
  • Prendre des nouvelles de gens dans son réseau.
  • Aider les étudiants étrangers.
  • Servir à la Saint-Vincent-de-Paul.
  • Commencer un groupe de jeunes pour prier.
  • Poursuivre mon engagement comme marguillière.

5)     Comment ma communauté chrétienne pourrait-elle soulager les souffrances de mon milieu ? 

  • Partager l’information que la communauté à sur les souffrances du milieu sur la page Facebook de la paroisse ou dans un feuillet mensuel afin de tenir les gens informés
  • Avoir un comité dans sa paroisse
  • Ne pas chercher à tout faire mais se concentrer sur un ou deux projets
  • Offrir ces salles au mouvement et aux organismes communautaires
  • Soigner particulièrement l’accueil lors des messes
  • Penser aux besoins que l’on ne rejoint pas surtout aux sans-abris
  • Favoriser la communication entre les participants durant nos célébrations malgré la distance sociale
  • S’adjoindre des personnes ressources
  • Se référer aux ressources gouvernementales afin de ne pas chercher à tout faire soi-même
  • Faire connaître le Christ à ceux qui ont besoin d’espérance
  • Travailler avec les autres confessions chrétiennes
  • Mettre sur pied un réel accueil des personnes dans le besoin dans sa paroisse
  • Faire un travail de sensibilisation de la communauté chrétienne
  • Mettre sur pied un comité d’intercesseurs pour prier pour les besoins de la communauté
  • Collaborer les autres organismes qui cherchent à soulager les souffrances de notre milieu, par exemple avec les banques alimentaires, les maisons de quartiers et les autres organismes d’entraide
  • Aider les organismes d'entraides.
  • Encourager à prier pour les personnes qui souffre
  • Utiliser la créativité pour pallier aux lacunes et au manque actuel dans la distribution des paniers de Noël par exemple : organiser des visites personnelles en distribuant des certificats cadeaux, etc.
  • Accompagner les familles
  • Reconnaître les charismes présents dans sa communauté pour mieux impliquer les paroissiens
  • Trouver le juste moyen d’être consolant.
  • Trouver des façons d’accompagner spirituellement les jeunes adultes qui vivent de l’anxiété
  • Aller porter des collations personnelles à la maison (les personnes seules n’ont souvent pas d’affinité avec les organismes en place et ne se ressentent pas reconnues à ces endroits)
  • Avoir une liste à jour des organismes communautaires dans le diocèse afin de pouvoir s’y impliquer, collaborer avec eux ou simplement y référer les personnes qui souffrent.
  • Accueillir dans la communauté chrétienne les personnes avec des besoins spéciaux (special needs) et leur apprendre des habiletés, des compétences si simples soient-elles.
  • Inviter les groupes communautaires à parler dans la paroisse afin de faire connaître leurs services.
  • Évangéliser et donner notre témoignage de foi
  • Savoir s’organiser avec des processus définis afin de pouvoir faire avancer des projets
  • Plaider auprès du gouvernement pour les besoins de notre communauté
  • Reconnaître publiquement les bénévoles qui s’impliquent temps des bonnes œuvres en dehors de la paroisse
  • Avoir un registre des paroissiens, comme nous formons une famille.
  • Il faut enlever les barrières.
  • Avoir une intention de prière pour les personnes seules lors des prières des fidèles.
  • Partage de la Parole sur le web. Il faudrait poursuivre ses initiatives après la Covid.
  • Faire une liste détaillée des organismes en santé mentale, pour l’aide alimentaire, etc. 
  • Créer des liens avec la municipalité. 

6)     Avec quelles organisations communautaires ma communauté chrétienne pourrait-elle collaborer pour faire une différence dans la vie des gens qui souffrent dans mon milieu ou mon village ? 

  • La Saint-Vincent-de-Paul
  • Les Amis de l’entraide du Nord de la Petite Nation
  • La Banque alimentaire
  • Moisson Outaouais
  • Les Chevaliers de Colomb
  • La Coop santé
  • Les AA
  • L’Arche
  • Les associations pour les immigrants
  • Les autres Églises chrétiennes
  • Association des hommes d’affaires chrétiens
  • La maison de la famille
  • Les scouts
  • Le CLSC
  • Les soupes populaires
  • Les associations des motoneigistes, des motocyclistes, etc., pour aider dans des levées de fonds
  • Association des familles monoparentales et recomposées de l'Outaouais
  • La banque alimentaire d’Aylmer 
  • Le Centre communautaire Deschênes 
  • Tel-Jeune 
  • La Maison Alonzo-Wright 
  • Les organismes qui aident les nouveaux arrivants.

Pour une liste des organismes communautaires dans l’Outaouais : https://cisss-outaouais.gouv.qc.ca/professionnels-medecins-et-partenaires/communautaire/liste-des-organismes-communautaires/


A time of Sharing - Being Church during the time of Covid (October 26, 2020)

 

Meeting notes: October 26, 2020

 

Participants: Mirella Bernier, Pauline Leduc, Gord, and Louise MacMillan, Anne Hampel, Diane Boisjoli, Frida Abaroa, Archbishop Paul-André Durocher, Julie Cool, Pierre-Alain Giffard

 

As the virus continues to circulate and we are in the middle of confinement, how do our communities help parishioners live out their faith? How do they celebrate? How do we get involved and invite community members to get involved? How do our communities adjust to this particular context? What initiatives are developing in communities? How can we share these initiatives? These are some of the questions that fuelled the exchanges between the participants of this meeting. The goal was to listen to each other, to exchange and reflect on the ways of being and doing Church in this time of crisis. First, we shared what is currently happening in the parish communities, in particular on the organization of the celebrations while the number of participants is reduced to 25 in our Sunday assemblies. Then we discussed the needs around us, and what we could do together to meet these needs...

 

Needs

This time of pandemic has brought to light these needs :

  • Isolation and loneliness, particularly among the elderly in CHSLD
  • People need to talk
  • Mental health needs
  • The needs of the homeless

Initiatives in our parishes

While it is true that this crisis brings to light the fragility of our Christian communities (a situation we already knew before), it nevertheless gives rise to creativity. Here are some examples of what people/communities are doing :

  • Some parishes have revamped their web sites to improve communication with their parishioners
  • Several parishes have used technology such as You-Tube or FB live to telecast Masses
  • One parish projects the Mass in the basement while it is being celebrated in the church.  Communion is then brought down to the people in the basement.
  • One parish has held its parish fundraising dinner differently this year – people ordered their meals and picked them up in a drive-through fashion.
  •  The Knights of Columbus are holding drive-through food drive
  • People are experimenting with on-line faith formation options such as a bible study available through Ascension Press and a marriage preparation program (Joy-filled Marriage).  They are considering extending an invitation to others in the parish to join them.
  • Some people are organizing biblical catechesis sessions (as proposed by Yves Guerette) with other parishioners, praying with the readings of the upcoming Sunday.
  • Parish-based Saint-Vincent-de-Paul group is keeping in regular phone contact with their “clients” and preparing care packages to deliver to them.
  • Some people send out daily reflections to an e-mail list.  These are appreciated.

Challenges

Some of our challenges :

§  Many people are not on-line, and thus have no contact with the community.  How can we keep in touch with them by phone? (There was discussion of privacy concerns regarding phone numbers, but the response was that if a small group of people was authorized to use the phone numbers of parishioners to reach out to them, there would be no problem)

§  It is difficult to visit people with the current restrictions (though it is possible, for humanitarian reasons, to visit the shut-ins – and to even bring communion to them.  Diocesan guidelines allow ministers to the shut-ins to bring communion to people, however this is limited to one person per day)

 Projects we would like to see…

  • Could we somehow communicate (phone/on-line platform/letters) with people in care homes (like CHSLD)? Could we pray for them as a community and let them know that we are praying for them? (Julie will contact Joanne Dugré to discuss this option)

·       The daily talks by Mgr Durocher in the spring were greatly appreciated. Could these be offered again?

·       Could we circulate helpful information to people who are suffering from loneliness (list of “how to ‘do’ being alone?”

  • Could we institute a ministry of taking communion to those who cannot come to Mass (following strict protocols, of course)?