COMME LE VENT DANS LES VOILES | DEUXIEME DIMANCHE DE L'AVENT 2021

 COMME LE VENT DANS LES VOILES«Comme le vent dans les voiles» vous présenteront tout le long de l'année des commentaires de Monseigneur Paul-André Durocher ou de Monseigneur Roger Ebacher, d'un prêtre ou d'un diacre, d'un homme ou d'une femme sur les textes des liturgies dominicales. Nous sommes embarqués depuis le mois octobre dans une expérience synodale qui nous conduira jusqu'en 2023. Nous voilà donc invités à partager, à commenter la Parole et à nous nourrir de la Parole Dieu. Cette  semaine Rodhain Kasuba, vicaire général de l'archidiocèse de Gatineau, nous invite à découvrir Jean, une célébrité spéciale. Vous pouvez ajouter vos commentaires.


Jean, une célébrité spéciale 
Contrairement à Matthieu qui peint Jean comme un homme se vêtant de manière rustique et se nourrissant étrangement, Luc le présente plus sobrement comme celui qui parcourt la région du Jourdain lançant un appel à conversion. Et il va devenir, malgré lui, une célébrité dans cette région. Comme on dit aujourd’hui, Il va faire le buzz. En effet, selon l’évangile du dimanche prochain, des centaines, voire des milliers des personnes iront l’entendre, et ils se répandront dans les larmes et dans la joie. 
Mais Jean ne se trompe pas de célébrité. Il se décrit lui-même comme une voix qui crie dans le désert.  
Si nous avions dû mettre un plan durant cet Avent pour rejoindre nos contemporains et leur parler de Dieu, nous aurions sans doute préférer leur parler avec douceur, leur dire combien Dieu est amour, combien il est bon, sans les brusquer. Nous ne les aurions sûrement pas braqués en les invitant à se convertir de leurs péchés.  
Ce n’est pas le choix que Jean a fait. Il est présenté comme la voix qui crie et montre aux humains leurs fautes et leurs péchés. Je ne suis évidemment pas en train de nous dire de faire tous comme Jean le Baptiste. Il ne suffit d'ailleurs pas de crier. Aujourd’hui, beaucoup de gens crient : on crie contre les dirigeants qui ne s’occupent assez de l’environnement, on crie contre les gouvernements qui, dit-on, n’en font jamais pas suffisamment, on crie contre les religions qui, estime-t-on, génèrent la violence…  
Jean, lui, crie pour que les cœurs s’ouvrent et accueillent le moment le plus important de l’histoire de l’humanité. Ce moment n’est pas celui où l’homme a marché sur la lune, mais où Dieu a marché sur la terre. 
Comme Jean, allons dans le désert pour écouter Dieu nous parler. Dans le désert, demandons-nous ce que nous savons vraiment et personnellement de son Fils Jésus. Ensuite seulement, nous pourrons parler à nos contemporains et les inviter à préparer un chemin bien droit pour lui dans leurs cœurs. 
Merci Seigneur pour toutes les personnes, comme Jean le Baptiste, que tu as placées sur mon chemin pour que je puisse croire en toi. Aide-moi, à mon tour, à être et à faire de même. 

                                                                                                Rodhain Kasuba

COMME LE VENT DANS LES VOILES | PREMIER DIMANCHE DE L'AVENT 2021

Comme le vent dans les voiles

 Comme le vent dans les voiles vous présenteront tout le long de l'année des commentaires de Monseigneur Paul-André Durocher ou de Monseigneur Roger Ebacher, d'un prêtre ou d'un diacre, d'un homme ou d'une femme sur les textes des liturgies domicales. Nous sommes embarqués depuis le mois octobre dans une expérience synodale qui nous conduira jusqu'en 2023. Nous voilà donc invités à partager, à commenter la Parole et à nous nourrir de la Parole Dieu. Monseigneur Paul-André, premier pasteur de l'archidiocèse de Gatineau, nous conduit dans notre aventure.

En ce premier dimanche de l’avent, nous commençons une nouvelle année liturgique, l’année C dans un cycle de trois ans. Cette année sera consacrée à la lecture de l’évangile selon saint Luc, un évangile que j’ai toujours beaucoup aimé. Parmi les synoptiques, Marc est direct, presque abrupt ; pour lui, Jésus est le serviteur souffrant, rejeté et incompris. Matthieu est formel, bien enraciné dans son monde juif ; à ses yeux, Jésus est le nouveau Moïse venu accomplir la Loi. Luc est plus proche de la culture grecque, attentif à la beauté et à la compassion de Jésus, le grand prophète qui proclame une parole de grâce.

Nous pouvons entrevoir cette touche distincte de Luc dans l’extrait d’aujourd’hui qui rapporte le discours apocalyptique de Jésus. Luc cite une phrase omise par les autres évangélistes : « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » Et encore, à la fin de l’extrait, il ajoute ces mots : « Ainsi, vous aurez la force… de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

Ces mots encourageants sont typiques du Jésus que Luc aime présenter. Au cœur de cette annonce terrible, il se fait encourageant et compatissant pour les êtres fragiles que nous sommes. Jésus ne cache pas que la fin des temps sera difficile, mais il nous invite à y voir un moment d’espérance. Il invite ses disciples à ne pas s’abattre dans la crainte, mais à se redresser et relever la tête, à « tenir debout ! »

Savoir que Jésus est proche de nous nous permet de ne pas être abattus par les défis quotidiens qui nous assaillent individuellement ou qui ébranlent le monde. Nous sommes des hommes et des femmes d’espérance qui continuons à avancer malgré tout. Que cet avent soit un temps pour nous de nous redresser et de relever la tête. Soyons pleins de ce courage, car nous savons que notre Rédempteur est proche

+ Paul-André Durocher

Colloque sur la mission - Partie I

 

Notes libres de Rodhain Kasuba


Dans le cadre du mois missionnaire mondial et du 100e anniversaire de la fondation de la Société des Missions-Étrangères du Québec (SMÉ), la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval (FTSR), le Séminaire de Québec, la Société des Missions-Étrangères du Québec, en partenariat avec l’Assemblée des évêques catholiques du Québec et les Œuvres pontificales missionnaires ont organisé un colloque intitulé « Des missions étrangères à la mission au Québec ». Il a eu lieu au Séminaire de Québec, les 18 et 19 octobre 2021. Tous les diocèses du Québec ont y pris part. Du diocèse de Gatineau, la délégation fut composée de six personnes : Mgr Paul-André Durocher, M. René Laprise, d.p. et économe diocésain, Mme Nicole Lecompte Myre, agente de pastorale, Mme Lise Grégoire, intervenante en pastorale, M André Inkel, agent de pastorale et Rodhain Kasuba, prêtre. 

Ce fut, à mes yeux, l’un des colloques les plus marquants par la qualité des intervenants, la pertinence des sujets et précision du contenu. Cet événement représentait également un moment important de réflexion et de discernement en Église. Cinq conférences ont été prononcées. Je suis heureux de vous présenter, en quelques mots, la première conférence donnée par M. Gilles Routhier, de la Faculté de théologie et de sciences religieuses (Laval). Elle portait sur L’urgence missionnaire au Québec : la prenons- nous vraiment au sérieux? Prochainement je vous présenterai les autres conférences. Il s’agit d’une synthèse élaborée, bien humblement, à partir de mes notes, prises librement.


L’urgence missionnaire au Québec : 

la prenons-nous vraiment au sérieux?


Gilles Routhier nous a conduits à réfléchir sur la question, très actuelle, de l’urgence missionnaire. En effet, depuis quelques années, il est souvent question de tournant et d’urgence missionnaire. Mais qu’est-ce que l’urgence missionnaire? Avant de parler de l’« urgence missionnaire », Routhier nous a d’abord invités à revisiter la signification même du mot « urgence ». Dans l’imaginaire collectif, l’« urgence » est associée au 911, à la police, aux pompiers, aux ambulanciers, au milieu hospitalier, etc. Ce mot suggère l’idée d’un appel et d’un agir dans l’immédiat. L’urgence est une nécessité que l’on ne peut pas ignorer en raison de son caractère pressant et insistant (ça urge!). L’urgence s’impose, elle presse, elle domine, elle contraint… et on ne peut pas s’y soustraire. Généralement, quand l’urgence vient de l’extérieur (par exemple, un appel 911), elle concerne une mise en péril de l’existence, une catastrophe, un danger… L’urgence appelle un sauvetage immédiat.


Or, selon Routhier, quand on parle de l’« urgence missionnaire », il ne saurait être question d’une contrainte qui nous vienne de l’extérieur. L’urgence missionnaire ne renvoie pas d’abord au fait que l’on court à la catastrophe ou que notre existence comme Église est en péril si on n’agit pas immédiatement et sans tarder. Au mieux, on serait concerné par la fermeture des églises et l’effondrement du catholicisme et on s’activerait, comme des pompiers, des ambulanciers ou des urgentistes, à sauver ce qui est péril et qui reste. Malheureusement, il faut bien le reconnaître, l’urgence missionnaire est souvent comprise ainsi, comme étant reliée à une menace de l’extérieur qui semble remettre en cause les positions acquises, tant et si bien que, autrement, nous ne ressentons pas d’urgence. C’est comme si l’urgence ne naissait pas de l’intérieur, de l’amour du Christ qui nous saisit, nous presse et nous engage à partager avec d’autres quelque chose de profond qui nous habite et nous anime. L’urgence missionnaire, insiste Giles Routhier, répond à un appel d’ordre intérieur. C’est un appel qui vient du Christ. Elle indique que l’annonce de l’Évangile est une réalité qui doit s’imposer à nous avec insistance, et qu’elle nous presse, en raison de son importance.


En partant d’une relecture de l’expérience de foi de Marie (Annonciation-Visitation), Gilles Routhier nous a amenés à redéfinir le sens de l’urgence missionnaire. En amont de l’activité missionnaire de Marie, il y a une rencontre assortie d’une salutation « troublante » : « Réjouis-toi comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Luc 1, 28). C’est ce moment initial qui a mis en mouvement la jeune fille de Nazareth, et l’a poussée en « en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda ». Selon Routhier, contrairement à ce qu’on a souvent pensé, Marie n’y est pas allée d’abord pour aider Élisabeth sa cousine, âgée, qui était enceinte et qui, de ce fait, nécessitait une assistance. Elle y est allée prestement plutôt pour lui partager quelque chose – la bonne nouvelle qu’elle venait de recevoir de l’ange et qui l’a profondément troublée – avec Élisabeth sa parente en qui se sont passées également des choses étranges et qui, aux dires de l’ange, a été elle aussi visitée par Dieu.



Revenant sur les constats du rapport Risquer l'avenir (du Comité de recherche de l'Assemblée des évêques du Québec sur les communautés chrétiennes locales (1992) et examinant la scène catholique québécoise (une foi sans parole, une identité chrétienne confuse, une habilité missionnaire réduite, un essoufflement de la vie spirituelle), Gilles Routhier se demande : Comment imaginer une urgence missionnaire dans ce contexte? Y a-t-il quelque chose qui nous ferait, comme Marie « partir en hâte pour nous rendre dans le pays d’en haut » Qu’est-ce qui peut bien nous y presser, surtout s’il s’agit d’aller en « pays montagneux », c’est-à-dire rude et escarpé, comme l’est sans doute aujourd’hui le terrain missionnaire au Québec? Et quelle urgence? Y a-t-il un motif qui nous conduirait à penser qu’il y a une urgence? Si on se convainquait qu’il y a urgence à sortir à la rencontre des autres pour leur partager l’Évangile et les inviter à vivre en Église, quel gain les Québécois tireraient-ils à connaître l’Évangile et à vivre chrétiennement et en Église?


Pour Routhier, c’est loin d’être évident, non seulement pour ceux et celles qui ont décroché de l’Église et de la foi, mais également pour les personnes qui continuent à fréquenter l’assemblée chrétienne. La mise en procès de l’Église catholique, bien avant les affaires récentes de pédocriminalité et des pensionnats autochtones, la critique de son exercice du pouvoir (exclusivement masculin) et de son cléricalisme ont fini, selon Routhier, par amener plusieurs de nos contemporains à penser qu’il n’était pas bon d’être chrétien ou que l’Église ne représentait pas d’un chemin de vie. Ce contexte culturel, social et ecclésial contribuent largement au développement de ce qu’il appelle un « catholicisme honteux » et étouffe à coup sûr l’éveil d’une conscience de l’urgence missionnaire. On est ainsi passé de la figure des missionnaires « héros » à celle des missionnaires « bourreaux ».


Pourtant, malgré ce paysage brumeux, Gilles Routhier est convaincu que les dés ne sont pas jetés. L’Église au Québec se trouve à l’heure du choix et même des choix audacieux. Cependant, le choix ne saurait se résumer au sauvetage de l’Église et des églises. Il n’y aurait pas de véritable renouveau de la mission et de l’Église, insiste-t-il, si, éblouis par la rencontre de Dieu, préoccupés par le salut de nos frères et sœurs, nous ne sortons pas des lieux que nous habitons, pour nous exposer aux grands vents du Québec. Sans verser dans le prosélytisme de mauvais aloi, Routhier estime qu’un renouveau missionnaire est possible si, fondés sur une véritable expérience spirituelle, nous prenions conscience que nous sommes au cœur d’une aventure vitale. Mais que c’est en même temps l’aventure plus exigeante, jamais achevée, toujours à recommencer. L’urgence missionnaire n’a jamais été à ce point vive pour nous décider de créer du neuf, comme plusieurs grandes figures missionnaires l’ont fait avant nous, plutôt que de simplement raccommoder un vêtement usé en y rapportant une pièce neuve. Nous avons un héritage missionnaire; il nous appartient de le faire fructifier. Nous ne pouvons cependant plus nous contenter de conserver des musées.

Pourquoi rester dans l'Église - réflexion du père Ron Rollheiser

Le père Ron Rolheiser est un oblat canadien qui vit présentement aux États-Unis. Il publie une réflexion hebdomadaire en anglais sur des sujets d'actualité. Voici une traduction de sa plus récente qui pourrait être utile à ceux et celles qui, devant les frasques de l'Église, se demandent pourquoi rester. 

 

Il y a quelques semaines, après avoir présenté un entretien à un colloque religieux, la première question de l’auditoire fût celle-ci : Comment peux-tu demeurer dans une Église qui a joué un rôle crucial dans la mise sur pied et le maintien des écoles résidentielles pour les peuples autochtones du Canada? Comment peux-tu demeurer dans une Église qui a fait cela?

La question est légitime et importante. Qu’il s’agisse du passé ou du présent, il y a assez de péché dans l’Église pour justifier la question. La liste des péchés commis au nom de l’Église est longue : l’inquisition, son appui de l’esclavage, son rôle dans le colonialisme, ses liens au racisme, son obstruction aux droits des femmes, et ses compromissions sans nombre, historiques et actuelles, avec la suprématie blanche, la richesse et le pouvoir politique. Les accusations sont parfois excessives et peu nuancées, mais en gros l’Église est coupable de ces fautes.

Par contre, cette culpabilité n’est pas unique à l’Église. Les mêmes accusations peuvent être adressées aux pays que nous habitons. Comment demeurer dans un pays qui connaît une histoire de racisme, d’esclavage, de colonialisme, de génocide de ces peuples autochtones, de grande inégalité entre ses riches et ses pauvres, qui ferme ses oreilles aux réfugiés désespérés à ses frontières, et dans lequel des millions de personnes s’haïssent? Ne crée-t-on pas une équivoque morale en affirmant qu’on a honte d’être catholique (ou chrétien) alors que les nations que nous habitons partagent la même histoire et les mêmes fautes?

Mais puisque l’Église est appelée à être une semence pour la société et pas seulement son miroir, la question est valide. Pourquoi demeurer dans l’Église? Il existe des réponses apologétiques à cette question mais, en fin de compte, pour chacun de nous, la réponse doit être personnelle. Pourquoi est-ce que je demeure dans l’Église, moi?

Premièrement, parce que l’Église, c’est ma langue maternelle. Elle m’a donné la foi, m’a fait découvrir Dieu, m’a donné sa Parole, m’a enseigné à prier, m’a donné les sacrements, m’a montré de quoi la vertu peut avoir l’air, m’a mis en contact avec des saintes et des saints vivants. De plus, malgré toutes ses limites, elle a été pour moi assez authentique, assez altruiste et assez pure pour mériter l’autorité morale de me demander d’y lui confier mon âme, une confiance que je n’ai accordée à nulle autre communauté. Je suis à l’aise à prier avec d’autres religions et à partager mon âme avec des non-croyants, mais je reconnais dans l’Église qui m’a élevé ma demeure, ma langue maternelle.

Deuxièmement, l’histoire de l’Église n’est pas univoque. Je reconnais ses péchés et je les admets ouvertement, mais c’est loin d’être la réalité entière. L’Église est aussi l’Église des martyrs et des saints, d’une générosité infinie et de millions de femmes et d’hommes au cœur grand et noble qui sont mes modèles moraux. Je me tiens dans l’obscurité de ses péchés; mais je me tiens aussi dans la lumière de sa grâce et de tout le bien qu’elle a fait dans l’histoire.

Enfin – et c’est le plus important – je demeure dans l’Église parce que c’est tout ce que nous avons! Nous ne pouvons aller ailleurs. Je me reconnais dans le sentiment ambivalent qu’a connu Pierre lorsque, après avoir entendu Jésus dire quelque chose qui éloigna tout le monde de lui, Jésus lui demanda : « Toi aussi, veux-tu partir? » Il répliqua (au nom des tous les disciples) : “J’aimerais bien, mais où pourrions-nous aller? Nous reconnaissons que, malgré tout, c’est toi qui as les paroles de la vie éternelle. »

Fondamentalement, Pierre est en train de dire : « Jésus, nous ne te comprenons pas, et ce que nous comprenons ne nous plaît pas souvent. Mais nous savons qu’il est mieux pour nous de rester avec toi sans comprendre que d’aller ailleurs. Malgré les moments sombres, tu es tout ce que nous avons! »

L’Église est tout ce que nous avons! Où aller autrement? Il y en a qui disent avec sincérité qu’ils sont spirituels mais non religieux. N’est-ce pas là l’aveu caché d’un échec radical ou d’une hésitation coupable de faire face à la réalité d’une communauté religieuse et d’accepter ce que Dorothy Day appelait « l’ascétisme de la vie en Église »? Affirmer qu’on ne peut pas ou qu’on ne veut pas avoir affaire à une communauté religieuse impure, c’est une évasion, un échappatoire égoïste qui, en fin de compte, n’est pas utile, surtout pas pour la personne qui l’affirme. Pourquoi? Parce que la compassion, pour être efficace, doit être collective – ce que je rêve seul demeure un rêve, mais ce que je rêve avec d’autres peut devenir réalité. Je ne vois rien hors de l’Église qui peut sauver ce monde.

Il n’existe aucune Église pure à laquelle se joindre, tout comme il n’y a aucun pays pur où habiter. L’Église, avec son histoire en clair-obscur et son actualité compromise, est tout ce que nous avons. Nous devons faire nôtres ses fautes. Son histoire est notre histoire; son péché, notre péché; et sa famille, notre famille – la seule famille durable que nous avons.


Ron Rolheiser

 

12 juillet 2021


Version originale en anglais : https://ronrolheiser.com/en/#.YO4BxehPGUk  

GOLF TOURNAMENT OF THE ARCHBISHOP OF GATINEAU

 

GOLF TOURNAMENT OF THE ARCHBISHOP OF GATINEAU

SEP 10, 2021 12 PM

LOCATIONClub de golf du parc kingsway1461, Chemin de la MontagneGatineauQCJ9J 3S5Canada
CONTACTNicole Bertrand819 771-8391 poste 304

OMNIUM DE GOLF DE L’ARCHEVÊQUE DE GATINEAU

 

OMNIUM DE GOLF DE L’ARCHEVÊQUE DE GATINEAU

LE 10 SEPT. 2021 12H

LIEUClub de Golf du Parc Kingsway1461, Chemin de la MontagneGatineauQCJ9J 3S5Canada
CONTACTNicole Bertrand819 771-8391 poste 304



Lettre pastorale sur le suivi au processus synodal Mgr Paul-André Durocher 25 mai 2021

 


NOTRE PROJET : LA MISSION DU CHRIST –

NOTRE CHEMIN : LA SYNODALITÉ 

Lettre pastorale sur le suivi au processus synodal Mgr Paul-André Durocher 25 mai 2021 

« Il y avait dans l’Église qui était à Antioche des prophètes et des hommes chargés d’enseigner : Barnabé, Syméon appelé Le Noir, Lucius de Cyrène, Manahène, compagnon d’enfance d’Hérode le Tétrarque, et Saul. Un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit : “Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés.” Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les laissèrent partir. » (Actes 13, 1-3)

Lettre Pastorale sur le suivi du Processus Synodal

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Pastoral Letter on the Follow-up to the Synodal Process Archbishop Paul-André Durocher May 25, 2021

 Pastoral Letter on the Follow-up to the Synodal Process

Archbishop Paul-André Durocher
May 25, 2021


Now in the church at Antioch there were prophets and teachers: Barnabas, Simeon who was called Niger, Lucius of Cyrene, Manaen a member of the court of Herod the ruler, and Saul. While they were worshipping the Lord and fasting, the Holy Spirit said, “Set apart for me Barnabas and Saul for the work to which I have called them.” Then after fasting and praying they laid their hands on them and sent them off. (Acts 13, 1–3).

Pastoral letter on the Follow-up to the Synodal Process

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 Words of sympathy and support of Archbishop Paul-André Durocher to Ahmed Limame, Imam of the Islamic Center of Gatineau

Dear Ahmed,

I want to tell you how much pain I feel for the Afzaals family members killed in London yesterday, and for the entire Islamic community in Canada. This killing makes no sense. Perhaps it will awaken in the whole population a renewed desire for fraternity and peace so that can lead us to the path of dialogue, mutual respect and friendship. Be assured of my prayer and my support!

Paul-André Durocher 
Archbishop of Gatineau

 Mots de sympathie et de support de Monseigneur Paul-André Durocher à Ahmed Limame, Imam du Centre Islamique de Gatineau

 

Cher Ahmed,

 

Je veux te dire toute la douleur que je ressens pour les membres de la famille Afzaals tués à London, hier, et pour toute la communauté islamique du Canada. Cette tuerie n’a aucun sens. Peut-être éveillera-t-elle dans toute la population un désir renouvelé de fraternité et de paix afin que tous s’engagent dans un chemin de dialogue, de respect mutuel et d’amitié. Sois assuré de ma prière et de mon appui!

Paul-André Durocher

Archevêque de Gatineau

"Dix bonne raisons pour ne pas se faire vacciner"? Quelques pistes de réflexion


La campagne de vaccination au Québec porte des fruits. Toute la population se réjouit.

Pourtant, certaines personnes continuent à hésiter devant le vaccin. Elles se laissent convaincre parfois par des informations erronées sinon mensongères véhiculées par des sources dont les motivations ne sont pas très claires. Ainsi,  un texte intitulé « Dix bonnes raisons pour ne pas se faire vacciner » circule dans notre région et décourage les gens à se faire vacciner. 

Voici donc quelques pistes de réflexion qui vous pourront être utiles. Après chaque objection soulevée – imprimée en italiques – on vous propose un commentaire et des sources fiables à consulter.

 

1.        1. Un très grand nombre des nouveaux vaccins anti-covid utilisent des cellules humaines tirées de fœtus avortés, dans l’une ou l’autre phase de leur élaboration, ce qui est moralement inacceptable à cause de la façon dont on a obtenu ces tissus.

Il est vrai qu’il y a quarante ou cinquante ans, des cellules tirées de deux fœtus avortés ont servi à créer deux lignées de cellules à partir desquelles divers vaccins ont été développés depuis ce temps. Notons que les fœtus n’ont pas été avortés dans le but de prélever ces cellules. Aucun autre fœtus n’a été avorté pour développer ou produire les vaccins de la COVID qui servent aujourd’hui.

La Congrégation de la doctrine de la foi (CDF) a étudié cette question et a conclu que l’utilisation de ces lignées de cellules ne sont pas un empêchement moral à l’utilisation de ces vaccins pour contrer les conséquences terribles de la pandémie. Le pape François a entériné cette décision et invite les catholiques à être vaccinés.

·         Au sujet de la conclusion de la CDF : https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2020-12/doctrine-foi-vaccin-anticovid-vatican-pandemie-pape-francois.html

·         Pour voir ce qu’en pense le pape François : https://fr.aleteia.org/2021/01/10/le-pape-francois-invite-tout-le-monde-a-se-faire-vacciner/

 

2.       2. C’est un vaccin produit précipitamment. La production d’un vaccin prend 10-15 ans (au minimum 5 ans) pour être capable de tester d’abord sur les animaux, puis sur des humains consentants, afin de découvrir les effets à moyen et long termes.

La science évolue rapidement : ce qui ne pouvait pas se faire autrefois, ou qui prenait beaucoup de temps, peut se faire rapidement aujourd’hui. Évidemment, les effets à long termes ne sont pas connus mais le risque d’attendre cinq ans pour être absolument sûrs entraînerait la mort de millions de personnes. À date, les quelques effets négatifs s’avèrent extrêmement rares.

·         Pour une explication de la rapidité de développement de ces vaccins, voir la vidéo sur cette page : https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/faut-il-s-inquieter-de-la-rapidite-avec-laquelle-ont-ete-concus-les-vaccins-contre-la-covid-19-897648.html

 

3.       3. Les compagnies pharmaceutiques avouent que les vaccins n’ont pas été testés pour connaître les effets sur (inscrivez ici toutes les conséquences néfastes qu’on peut imaginer.)

Si on appliquait ce critère à toutes les interventions médicales nouvelles avant de s’en servir, on n’introduirait jamais de nouveaux médicaments, on n’essaierait jamais d’innover dans les procédures médicales. Il y a des effets secondaires qui ne se révéleront qu’à long terme, il en est ainsi de tous les médicaments. C’est un risque acceptable à comparer à laisser le virus se propager sans contrôle.

·         Sur la sécurité des vaccins anti-COVID, voir : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/securite-craintes-effets-secondaires.html

 

4.      4. Plusieurs vaccins anti-covid (dont celui de Pfizer-BioNTech et Moderna) utilisent une technologie nouvelle, dangereuse et non contrôlée : l’ARN messager.

Le fait qu’une technologie soit nouvelle ne la rend pas dangereuse. De fait, cette nouvelle technologie est étudiée depuis de nombreuses années. Elle obtient d’excellents résultats avec un minimum d’effets secondaires.

Sur la sécurité des vaccins à ARN, voir : https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/covid-19/vaccination-contre-la-covid-19/vaccins-a-arn-messager/

 

5.      5. Danger potentiel pour la fertilité.

Cette fausse information ne vient pas d’une recherche scientifique, mais du blogue d’un seul individu. Il affirme qu’une protéine dans le placenta d’une femme enceinte ressemble à la protéine du coronavirus, et que le vaccin entraînerait le système immunitaire à attaquer le placenta. De fait, ces protéines ne se ressemblent pas assez pour produire cet effet. Aucune étude scientifique n’a révélé une telle atteinte à la fertilité.

·         Excellent article qui présente l’origine de cette rumeur et son improbabilité : https://www.lci.fr/sante/coronavirus-et-fertilite-rien-ne-prouve-que-le-vaccin-anti-covid-19-rende-les-femmes-steriles-2175339.html

 

6.      6. Quant à lui, le vaccin de AstraZeneca est produit dans des cellules de rein embryonnaire humain (HEK 293) génétiquement modifiées. Il contient des OGM. (mesvaccins.net)

Voir la réponse au numéro 1 concernant les lignées de cellules. Quand aux OGM, il semble y avoir confusion entre les OGM en agriculture et en médecine, de même qu’une confusion entre vaccins développés avec l’aide d’OGM et les vaccins à ARN.

·         Pour décortiquer tout cela, voir cet article très informatif : https://www.lci.fr/sante/la-majorite-des-vaccins-contre-le-coronavirus-utilise-t-elle-la-technologie-ogm-2172329.html

 

7.      7. Les cas de mortalité et de complications sévères sont anormalement élevés suite à l’inoculation de tous ces nouveaux vaccins dans la population.

Il est vrai que des gens sont morts peu après avoir reçu un vaccin. Mais le vaccin a-t-il été la cause du décès? Les recherches scientifiques ne découvrent aucun lien entre le vaccin et une mort prématurée. On peut conclure que ces gens seraient morts sans être vaccinés. Au Québec, aucun décès n’est attribuable au vaccin.

Il est vrai que le risque d’une réaction grave aux vaccins est plus élevé que pour les vaccins déjà connus. Mais ce taux demeure très, très bas : vous avez seulement une chance sur 100,000 de connaître une telle réaction!

·         Un article très éclairant : https://www.journaldemontreal.com/2021/03/18/ne-paniquons-pas-avec-les-risques-des-vaccins

 

8.      8. Les gouvernements ont donné, aux firmes des nouveaux vaccins, l’immunité totale en cas d’éventuelles poursuites pénales.

C’est pratique courante que les gouvernements signent des contrats avec des groupes pharmaceutiques les libérant du risque de poursuites : le gouvernement assume ce risque à leur place. Le gouvernement qui accepte ce risque a donc tout intérêt de ne pas approuver un médicament avant d’être certain de sa sécurité. C’est ce qui se fait avec les vaccins contre la COVID.

·         Voir l’annonce du gouvernement canadien à ce sujet : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/nouvelles/2020/12/le-gouvernement-du-canada-annonce-la-mise-sur-pied-du-programme-pancanadien-de-soutien-aux-victimes-dune-vaccination.html

 

9.      9. La supposée efficacité de ces nouveaux « vaccins » se base en grande partie sur les tests très peu fiables « PCR ».

Cet argument repose sur une critique des tests rapides utilisés pour détecter la COVID chez les groupes testés durant la période d’essai. Pourtant, les effets que l’on voit dans la population québécoise vaccinée confirment les analyses qui ont été faits à l’aide de ces tests. On peut donc oublier cet argument : l’expérience nous démontre que ces tests ont été très fiables.

·         Certains disent que l’inventeur de la technologie PCR a affirmé qu’elle ne peut même pas détecter le coronavirus. Voici un article qui explique ce qu’il en est (en anglais) : https://www.reuters.com/article/uk-factcheck-pcr-idUSKBN24420X

 

10. Le vaccin anti-covid contiendra-t-il une puce électronique de traçage et de contrôle ? Nous ne pouvons l’affirmer avec certitude. Mais plusieurs l’allèguent.

Quel argument! L’auteur soulève une peur tirée de la science-fiction, pour ensuite affirmer qu’il ne peut pas la prouver. Mais il conclue : « plusieurs l’allèguent ». Qui sont ces plusieurs? Ce sont des partisans des théories de complots qui pensent qu’à force de répéter le même mensonge, il deviendra vrai. Il n’y a aucune puce électronique de traçage et de contrôle dans le vaccin.

·         Pour vérifier les possibilités réelles d’une puce de traçage, voir cet article : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/covid-19-depister-desinfo/2020/05/20/micropuces-injectees-vaccins-pour-nous-suivre-trace


Vraiment sainte, la semaine?

Vendredi dernier, j’ai participé à la prière du chemin de croix préparée et présidée par des jeunes adultes (cégépiens et universitaires), des adolescents et des enfants de notre paroisse. Dans leurs propres mots, ils nous ont partagé leurs réflexions et leurs prières. En conclusion de cette célébration, une jeune a pris la parole : « Nous nous apprêtons à entrer dans la Semaine sainte, mais est-ce qu’elle sera vraiment sainte avec la Covid-19 qui continue de menacer notre monde? (…) Elle sera sainte, puisque Dieu est avec nous. »

Semaine sainte ! Curieux nom, en effet, car il sera abondamment question d’embuscade, de mensonge, de dissimulation, d’accusation, de manipulation, d’humiliation, de dérision, de trahison, d’acharnement sur un homme sans défense...et de mort. Difficile en effet d’y voir de la sainteté, au premier abord. Toutefois, dans la tradition hébraïque, la sainteté évoque à la fois l’idée de transcendance et d’immanence, d’absence et de présence, de séparation et de proximité, de mise à part pour être dans une grande disponibilité. Cette semaine est sainte, parce que, au milieu du déferlement du mal, on peut voir un chemin, celui du Christ, ouvert dans le plus grand dénuement; puisque au milieu de son absence on peut percevoir la présence de Dieu, une présence habitée par la puissance de son amour, capable de défier le mal et de l’emporter sur la mort.

Parvenir à contempler la sainteté de cette Semaine peut-il nous aider à discerner la sainteté de notre monde et de notre temps ? Notre monde et notre époque, eux-aussi, connaissent les mensonges, la maladie, les violences, les angoisses, les grandes solitudes. Mais notre monde et notre époque sont également témoins d’engagements magnifiques, de fidélités tenaces, de présence qui ne se calcule pas auprès de ceux et celles qui sont en détresse. Engagements, fidélités et présence relayés par plusieurs acteurs parfois très modestes. Dans le secret de leur coeur, ces femmes et ces hommes se fient aux appels qu’ils ont entendus et y reconnaissent une promesse.

Lorsque je suis arrivé pour la première fois au Québec, l’une des choses qui a attiré mon attention est la présence, dans plusieurs paroisses, d’un local de la Saint-Vincent-de-Paul ou d’un espace abritant un service de dépannage (souvent alimentaire, mais pas que), à côté de l’église. Loin d’être de annexes en périphérie des communautés chrétiennes, ces services nous rappellent que la magnificence de nos églises, la fulgurance de leurs clochers, la beauté et la candeur de nos assemblées liturgiques et même la profondeur mystique de notre foi ne sont rien s’il nous manque le souci des plus démunis. Quand nos assemblées liturgiques se ferment sur elles-mêmes, elles résonnent évidemment fausses. Quand nos discours ne nous engagent ni de l’intérieur ni de l’extérieur, ils sonnent bruyamment creux.

À l’ombre des clochers de nos églises, des femmes et des hommes, en silence, agissent. Simplement et joyeusement, ils répondent présent à l’appel à soulager les personnes pauvres, celles et ceux qui comptent pour rien. Comme eux, pendant cette Semaine sainte, les jeunes de notre paroisse nous rappellent ardemment cette exigence évangélique. Alors que l’épidémie continue de bousculer nos certitudes, ils se mobilisent autour de la Saint Vincent de Paul et du Comité-partage. Ils nous rappellent ainsi que notre Église n’est vraiment telle que lorsqu’elle retrouve l’attention aux plus pauvres, aux indigents et à tous les Quasimodo de nos quartiers. Ils nous obligent à redécouvrir notre vocation de disciples-missionnaires, c’est-à-dire à faire de notre coeur d’agréables espaces où Dieu se sent vraiment bien puisque les autres y sont accueillis et puisqu’ils s’y sentent également chez eux.

Alors, oui, à l’école des jeunes, dans les rues de nos quartiers, cette semaine sera une sainte semaine. Auprès d’eux, nous réapprenons à croire, souvent autrement ! Bonne semaine sainte !

Rodhain Kasuba, Gatineau

29 mars 2021

Qui est Jésus et pourquoi est-il mort ?


« Pour les chrétiens, Jésus est cet homme en qui Dieu s’est totalement manifesté. Par sa vie, ses paroles et son enseignement, il nous a révélé qu’il était lui-même Dieu. Pour les chrétiens, Jésus est Dieu. Cette affirmation est le centre et le cœur de leur foi. Jésus n’est pas seulement l’envoyé de Dieu ou celui qui parle en son nom. Il est Dieu. Il l’est tout en étant totalement homme. Ce que la tradition chrétienne appellera la double nature de Jésus – homme et Dieu – dans son unique personne. Cet homme appartient, par sa naissance, sa vie et sa mort, à notre humanité. » (Extrait d’un texte de Mgr André Dupleix, recteur honoraire de l’Institut catholique de Toulouse)

L’existence de Jésus, sa mort et sa résurrection, sont des faits historiques. Il est reconnu comme un homme qui a vécu en Israël il y a un peu plus de 2 000 ans et il continue aujourd’hui à exercer sur notre monde une influence considérable. Plusieurs de ses paroles sont célèbres, telles que : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous. », « Ne jugez point afin que vous ne soyez pas jugés vous-mêmes », « Notre Père qui est aux cieux… ».

Des siècles avant la naissance de Jésus, la Bible a annoncé sa venue. L’Ancien Testament, contient un très grand nombre de prophéties à son sujet : sa naissance miraculeuse, sa vie sans péché, ses nombreux miracles, sa mort et sa résurrection.

Mais pourquoi Jésus est-il mort? Jésus, le Fils de Dieu, est mort pour nous. La bible dit que nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils (Rom 5,10). Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle (Jn 3,16) . Jésus a expié pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier (1 Jn 2,2). Nous qui sommes accablés à cause de nos fautes, Jésus veux nous rendre la vie avec lui (Col 2, 13-15). Il dit à chacun et à chacune : Je suis venu pour que l’humanité ait la vie et qu’elle l’ait en abondance » (Jn 10, 10). Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. (Mat 11,28).

Comment répondre à son amour?

Jésus le ressuscité nous appelle et il frappe à notre porte. Il n’y a pas une seule personne qu’il ne veut, et qu’il ne peut sauver. Nous sommes extrêmement précieux pour lui au point qu’il a donné sa vie pour nous. Lorsqu’il nous appelle c’est par amour et avec la toute puisssance de sa divinité. C’est pour nous détourner du mal qui nous aliène et qui nous détruit, pour trouver la paix et la Vie. Jésus a dit : « Je suis la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14,6). « Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8,12).

Et cela commence par une simple prière « Jésus, ai pitié de moi pécheur » (Mc 10,47). Car qui quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé (Rom 10,13). C'est sa promesse.