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Affichage des articles du novembre, 2025

Mgr Ébacher XXXVII - C’est par l’œuvre de l’Esprit que notre espérance tient bon jusqu’au bout

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  Notre espérance de participer éternellement au bonheur du Fils de Dieu mort et ressuscité pour nous est d’abord le fruit du dessein éternel du Père qui « a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jean 3,16) Ce Fils, Jésus, pour notre salut éternel, « s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Ph. 2, 7-8) Son dernier acte mourant sur la croix est de livrer son Souffle, l’Esprit-Saint, comme une tempête d’amour sur le monde. L’œuvre de l’Esprit, c’est de nous rendre capables de vivre dans la foi au   Fils de Dieu. Et l’Esprit divin et vivifiant vise à nous conduire ultimement à participer à la joie et à la paix du Fils lui-même dans le royaume du Père. C’est ce que Paul explique maintenant : « V...

Mgr Ébacher XXXVI - La Croix Glorieuse fonde notre espérance

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« Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. » (Romains 8,1) Cet « ainsi » réfère au chapitre 5. « Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie. » (5, 6-10) Prenons le temps de méditer la comparaison établie par l’expression répétée avec insistance...

Mgr Ébacher XXXV - La surabondance de la grâce de Dieu, appui d’une espérance sans borne

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  Le chapitre 5 de la lettre de saint Paul aux Romains révèle les racines profondes de notre espérance en la vie éternelle : Jésus mort sur la croix et ressuscité pour nous. Dans mon document précédent (XXXIV), j’ai attiré notre attention sur l’affirmation fondamentale de Paul. « L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » Lisons maintenant Romains, versets 12 et 15. « Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde. […] Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. » Depuis longtemps, deux mots tirés de ce texte me hantent, m’étonnent, me rassurent, m’enthousiasment, me bouleversent : « combien plus »! En relisant bien ...