(Voici un texte de Madame Hélène Robitaille, agente de pastorale à Jean XXIII sur le processus de réflexion entrepris dans cette paroisse)

 
Réflexion sur des pistes d'avenir
Paroisse Jean XXIII
 
 
À la paroisse Jean XX111, comme au diocèse, nous avons réfléchi à des pistes d’avenir pour continuer à grandir dans la foi, au sein de cette communauté. Nous avons eu deux rencontres avec 27 personnes incluant un groupe de jeunes qui ont réfléchi à des pistes nouvelles pour que la communauté continue et reste vivante.

 
Au bout de ce processus, ce que nous voulons, c’est trouver les personnes et les moyens, pour que la communauté poursuive sa mission, avec les valeurs auxquelles elle tient, qui ont déjà été identifiées en 2005.
 

 
La mission : vivre et communiquer, dans nos milieux, le message actualisé de Jésus le Christ.
Nos valeurs : respect et accueil; l’engagement face à la communauté; une  religion à la portée de tous; le dynamisme et des liturgies vivantes.
 

Les 5 enjeux perçus en 2005 demeurent les mêmes,mais des pistes neuves émergent.
Enjeu 1          Réussir à assurer la continuité du leadership.
Objectif:        
Assurer la continuité d’un leadership synodal en dotant la communauté d’une équipe pastorale formée de personnes ayant des qualités complémentaires, avec des rôles précis dans l’orientation des destinées de la communauté (un groupe d’anciens dans le sens biblique du terme).
 
Pistes nouvelles : ( retenues par les personnes réfléchissant sur cet enjeu )
1.   Être ouverts aux différents modèles de leadership pour de futurs intervenants : employés, contractuels et bénévoles. Ce ne sera plus nécessairement des agent(e)s de pastorale.
2.   Clarifier ce que ça prend (par ex. : don de coordination, d’animation, don de faire des homélies, etc.) pour former la future équipe pastorale. Par ex.: au moins un membre de l’équipe devrait être en mesure de diriger l’équipe.
3.   Diviser les fonctions de l’équipe pastorale en sous-fonctions, et même en sous-sous-fonctions, de façon à ce que les tâches soient raisonnables, en termes d’efforts et de temps, pour éviter de décourager de futurs intervenants avec des tâches trop lourdes.
4.     Identifier des intervenants potentiels pour les différentes fonctions de l’équipe pastorale.
5.     Identifier, parmi les intervenants actuels, ceux qui pourraient accompagner ou former les intervenants futurs.
6.     Commencer l’accompagnement ou la formation des nouveaux intervenants, pour une passation efficace des fonctions.
7.     Établir des règles de bon fonctionnement de l’équipe pastorale; notamment une règle voulant que les week-ends, il y ait toujours deux intervenants qui se soutiennent pour les célébrations.
8.     Penser à des alternatives aux façons de faire actuelles, dans les différentes fonctions de l’équipe. Par ex.: pour l’homélie, au lieu de préparer et livrer une homélie traditionnelle, on pourrait puiser sur internet ou s’inspirer de textes dans des revues, puis en présenter des extraits; ou encore, choisir que l’homélie prenne la forme d’un témoignage ou d’un chant.
Demeurer en lien avec le diocèse, pour arrimer tout cela.
 
(À suivre pour les prochains enjeux)
 
 



 
 
 
 


 
 

 
 

 
 
 

Dans la barque avec le Christ



               Quelle belle image que celle de la pêche miraculeuse ! Malgré une nuit de travail infructueuse, Pierre, Jacques et Jean, à la demande de Jésus, retournent sur la mer pour y jeter leurs filets. Et contre toute attente, ils reviennent avec une quantité impressionnante de poissons. Dans cette aventure, plusieurs choses se passent.

               Cet évènement vient consolider la confiance des disciples envers Jésus et ce qu’il propose. Le résultat, c’est qu’ils laissent tout pour le suivre dans sa mission. L’invitation de Jésus à retourner sur la mer, c’est aussi un appel à un engagement avec lui. Un engagement qu’il nous demande à nous aussi, aujourd’hui. Être croyant c’est suivre le Christ. C’est être des disciples missionnaires comme le dit le pape François. De quelle façon sommes-nous appelés à être les disciples de Jésus? À être les témoins de son Évangile? Ce n’est pas tout le monde qui est appelé à s’engager de façon radicale, mais nous devons avoir assez confiance envers le Christ pour que nos engagements se fassent à la lumière de l’Évangile, même dans les petites choses.

               Le récit de la pêche miraculeuse, c’est aussi le récit d’un appel à une mission particulière pour ceux qui deviennent de vrais disciples ce jour-là. À partir de ce moment, ils seront des pêcheurs d’hommes et de femmes. Ceux qui sont appelés en appelleront d’autres. C’est toujours vrai aujourd’hui. La foi ne naît pas d’un enseignement. La foi naît d’un cœur touché par un témoignage et une amitié. Jésus n’a pas donné une leçon à ses amis au bord de la mer. Il leur a fait vivre une expérience de foi. C’est d’abord le cœur qui doit être touché pour que la foi puisse germer.
 
               Comme les disciples, nous sommes parfois devant un résultat décourageant malgré tout le travail réalisé. Malgré les efforts fournis par certaines personnes, les fruits sont peu nombreux et l’avenir semble incertain. Mais nous sommes toujours appelés à témoigner, à vivre en disciples missionnaires, à rendre compte de notre espérance, chacun et chacune de nous. Cette responsabilité n’est pas entre les mains de quelques personnes qui nous semblent plus compétentes que nous. Ce n’est pas une question de compétence, mais d’une relation personnelle de confiance avec le Christ.

Jésus nous demande d’embarquer dans sa barque et de lui faire confiance. Il sera toujours là pour nous soutenir dans les difficultés, se réjouissant avec nous de chaque petit pas.
 
Suzie Arsenault
Adjointe à la coordination pastorale