Une analogie pour comprendre
les grandes religions
Imaginons le monde comme une maison où les habitants vivent dans l’obscurité totale et perpétuelle : pas de fenêtres ou de portes qui s’ouvrent sur l’extérieur, pas de chandelles, de feu ou de lampes pour éclairer les pièces. Tout le monde est comme aveugle.
Ils apprennent à se débrouiller dans cette situation. Ils savent où sont les meubles, les marches, les diverses pièces. Ils peuvent se déplacer sans trop se heurter. Ils parlent ensemble, en particulier de la chaleur très forte qu’ils ressentent parfois… ou qu’ils ne ressentent pas, alors qu’ils gèlent de froid. Ils ne comprennent ni la fluctuation des saisons ni celle des jours. Ils ne savent pas qu’un soleil peut réchauffer la maison… ou se cacher durant les temps de pluie et de ténèbres. Alors, ils discutent. Chacun développe sa théorie, et des groupes se forment pour ou contre telle idée.
C’est comme ça, les diverses religions du monde. Tous ressentent une présence divine, mais on n’arrive pas à s’entendre sur sa nature, son essence, son influence. Tous les peuples de la terre ressentent l’amour chaleureux de Dieu, au moins de temps en temps. Toutes les religions rassemblent à des hommes et des femmes qui veulent continuellement vivre dans cette chaleur et qui cherchent le moyen de le faire. En ce sens, les diverses religions sont des chemins que les humains se tracent, à la recherche du Dieu unique.
Imaginons que dans notre maison, quelqu’un perce un trou dans le mur d’une des chambres, comme une fenêtre qui s’ouvre sur le monde. Tout à coup, la lumière pénètre dans la pièce. Imaginons l’impact de cette lumière dans la vie de ceux qui habitent cette pièce. Tout d’un coup, ils voient ! Ils voient leur environnement, ils se voient les uns les autres, ils se voient eux-mêmes. Ils sont éblouis par la beauté de formes, par la richesse des couleurs, par les nuances d’intensité lumineuse. Ils sont étonnés de découvrir le soleil, et de découvrir qu’il est source non seulement de la lumière qui leur permet de voir, mais aussi de la chaleur qui les réchauffe et les fait vivre.
Ce trou percé dans le mur du monde, c’est Jésus de Nazareth. Sa venue dans le monde crée une fenêtre par laquelle la divinité descend à notre niveau et prend chair. Qui le voit voit Dieu. Qui le suit vient à la lumière. Et en découvrant la lumière, on découvre la source de la chaleur qui nous fait vivre. La conviction des chrétiens et des chrétiennes est que Dieu lui-même a choisi de se faire connaître ainsi en envoyant son Fils unique. Ça ne veut pas dire que seuls les chrétiens et les chrétiennes peuvent faire l’expérience de l’amour chaleureux de Dieu. Cette chaleur est offerte à tous les humains. Mais les chrétiens et les chrétiennes ont la chance de connaître la source de cette chaleur et de voir et de comprendre cette source et le monde à sa lumière.
Évidemment, les gens qui vivent dans cette pièce ne garderont pas pour eux-mêmes cette nouveauté. Ils vont dans les autres pièces leur dire qu’ils ont découvert la lumière. Ils les invitent à se joindre à eux, à les rejoindre dans la pièce au mur percé. Certains sont intrigués, même excités, et décident de venir voir. Mais beaucoup sont sceptiques. Ils se demandent ce qu’on veut dire par les mots lumière et soleil. Ils ne veulent pas se faire berner. Ils refusent de venir voir et préfèrent demeurer dans la pièce qu’ils connaissent bien avec les leurs.
Voilà ce que ça veut dire, évangéliser. C’est aller à la rencontre de l’autre, non pas pour leur apporter l’amour chaleureux de Dieu : ça, ils le connaissent déjà. Mais nous voulons leur dire que nous connaissons la source de cette chaleur, que nous avons découvert une lumière qui permet de voir le monde en couleur, dans toute sa beauté. Nous voulons leur partager notre joie, nous voulons qu’eux aussi puissent connaître cette joie.
Comme Marie à Nazareth accueille l’annonce de l’ange et part partager sa joie avec Elizabeth, accueillons la lumière du Christ dans nos vies et partageons cette Bonne Nouvelle avec nos voisins.
Ils apprennent à se débrouiller dans cette situation. Ils savent où sont les meubles, les marches, les diverses pièces. Ils peuvent se déplacer sans trop se heurter. Ils parlent ensemble, en particulier de la chaleur très forte qu’ils ressentent parfois… ou qu’ils ne ressentent pas, alors qu’ils gèlent de froid. Ils ne comprennent ni la fluctuation des saisons ni celle des jours. Ils ne savent pas qu’un soleil peut réchauffer la maison… ou se cacher durant les temps de pluie et de ténèbres. Alors, ils discutent. Chacun développe sa théorie, et des groupes se forment pour ou contre telle idée.
C’est comme ça, les diverses religions du monde. Tous ressentent une présence divine, mais on n’arrive pas à s’entendre sur sa nature, son essence, son influence. Tous les peuples de la terre ressentent l’amour chaleureux de Dieu, au moins de temps en temps. Toutes les religions rassemblent à des hommes et des femmes qui veulent continuellement vivre dans cette chaleur et qui cherchent le moyen de le faire. En ce sens, les diverses religions sont des chemins que les humains se tracent, à la recherche du Dieu unique.
Imaginons que dans notre maison, quelqu’un perce un trou dans le mur d’une des chambres, comme une fenêtre qui s’ouvre sur le monde. Tout à coup, la lumière pénètre dans la pièce. Imaginons l’impact de cette lumière dans la vie de ceux qui habitent cette pièce. Tout d’un coup, ils voient ! Ils voient leur environnement, ils se voient les uns les autres, ils se voient eux-mêmes. Ils sont éblouis par la beauté de formes, par la richesse des couleurs, par les nuances d’intensité lumineuse. Ils sont étonnés de découvrir le soleil, et de découvrir qu’il est source non seulement de la lumière qui leur permet de voir, mais aussi de la chaleur qui les réchauffe et les fait vivre.
Ce trou percé dans le mur du monde, c’est Jésus de Nazareth. Sa venue dans le monde crée une fenêtre par laquelle la divinité descend à notre niveau et prend chair. Qui le voit voit Dieu. Qui le suit vient à la lumière. Et en découvrant la lumière, on découvre la source de la chaleur qui nous fait vivre. La conviction des chrétiens et des chrétiennes est que Dieu lui-même a choisi de se faire connaître ainsi en envoyant son Fils unique. Ça ne veut pas dire que seuls les chrétiens et les chrétiennes peuvent faire l’expérience de l’amour chaleureux de Dieu. Cette chaleur est offerte à tous les humains. Mais les chrétiens et les chrétiennes ont la chance de connaître la source de cette chaleur et de voir et de comprendre cette source et le monde à sa lumière.
Évidemment, les gens qui vivent dans cette pièce ne garderont pas pour eux-mêmes cette nouveauté. Ils vont dans les autres pièces leur dire qu’ils ont découvert la lumière. Ils les invitent à se joindre à eux, à les rejoindre dans la pièce au mur percé. Certains sont intrigués, même excités, et décident de venir voir. Mais beaucoup sont sceptiques. Ils se demandent ce qu’on veut dire par les mots lumière et soleil. Ils ne veulent pas se faire berner. Ils refusent de venir voir et préfèrent demeurer dans la pièce qu’ils connaissent bien avec les leurs.
Voilà ce que ça veut dire, évangéliser. C’est aller à la rencontre de l’autre, non pas pour leur apporter l’amour chaleureux de Dieu : ça, ils le connaissent déjà. Mais nous voulons leur dire que nous connaissons la source de cette chaleur, que nous avons découvert une lumière qui permet de voir le monde en couleur, dans toute sa beauté. Nous voulons leur partager notre joie, nous voulons qu’eux aussi puissent connaître cette joie.
Comme Marie à Nazareth accueille l’annonce de l’ange et part partager sa joie avec Elizabeth, accueillons la lumière du Christ dans nos vies et partageons cette Bonne Nouvelle avec nos voisins.